Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
  • Articles
  • Qui suis-je?
  • Newsletter

C'est notre puissance personnelle qui nous effraie

31/1/2014

0 Commentaires

 
Photo


L'être humain a davantage peur de réussir, de s'épanouir, d'accomplir ses aspirations, d'être heureux que d'accumuler des scénarios d'échec.


Aussi paradoxal que cela apparaisse, réussir fait plus peur que rater.
Autrement dit, nous craignons plus d'être pleinement déployés que d'être malheureux.




" Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux?"

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être? Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.

L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.

Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."


Nelson Mandela, extraits du discours d'investiture, 1994.

0 Commentaires

Quand les femmes ont leurs lunes...

28/1/2014

0 Commentaires

 
Photo

"Je ne me supporte pas pendant mes règles!"

"J'ai mal partout et je suis crevée, lors de mes menstruations"

"Quel emmerdement, ce sang!"

"Il vaut mieux éviter les femmes quand elles ont leurs lunes..."



En Europe, généralement, les menstruations des femmes sont teintées d'agacement, de honte et elles sont vécues comme un dérangement.

Les femmes se cachent, de leur mieux, du ressenti émotionnel et physique propre a cette période. Les hommes les raillent ou au mieux ne comprennent pas ce qu'elles traversent.


Les femmes "ont leurs lunes"

Le mot "règles" a du être inventé par un homme parce que cette période spéciale est tout sauf perpendiculaire, linéaire ou structurée! Je nous propose d'utiliser le terme de "Lunes" plus en adéquation avec la réalité.

Les femmes ont leurs lunes 13 fois par an, comme il y a 13 pleines lunes par an. La lune contrôle les "eaux" de notre planète (les marées, les océans) ; l'eau est le symbole universel des émotions.


Que porte la femme?

Dans les traditions, la femme est la nourricière et celle qui donne la Vie. Quand elle va bien, son compagnon et ses enfants vont généralement bien.

Elle soigne, elle nourrit, elle est au service des autres, elle cajole, console, prend soin. Elle DONNE en recevant les autres.


Que se passe-t-il durant la période des lunes pour la femme?

Durant ses lunes, la femme paie cash les excès, les manques du cycle qui se termine :

  1. Je ne me suis pas écoutée (je fais tout trop vite par rapport à mon rythme personnel, j'ai fait le contraire de ce que je voulais profondément, je n'ai pas pris le temps de me demander ce que je souhaite vraiment...)
  2. J'ai accumulé des situations intenses, sur le plan émotionnel ou nerveux

Plus elle s'est manquée de respect, plus ses lunes seront intenses.

A quoi servent les lunes?

Les traditions posent que les lunes ont d'autres vertus que leur dimension simplement physiologique.

La femme aurait reçu l'extraordinaire cadeau de pouvoir se régénérer émotionnellement, psychologiquement, physiquement pendant cette période, pour le cycle qui suit. Il s'agit d'un bouton "reset" qui remet tout à sa place.

C'est une chance! C'est ce qui fait d'elle quelqu'un de mouvant, de bien vivant, qui a intégré le changement dans son corps de façon régulière.

Elle traverse 1 à 5 jours de fatigue intense. Si elle lutte contre cette réalité, se force à faire des choses, si elle maugrée ses lunes à la place de les remercier, etc... En gros, si elle s'oppose à ce qui est parfaitement naturel et universel, elle souffrira de sautes d'humeur, et d'émotions fortes (colère, frustration, irritabilité, tristesse profonde...).

Que faire pour bien vivre ses lunes?

Dans les traditions indigènes, les femmes qui ont leurs lunes s'écartent du monde pour se reposer. Elles sont parfois entourées d'autres femmes mais n'ont aucune tâche à accomplir : elles vivent selon les besoins de leur corps pendant 5 jours.

Nous n'avons pas de "Moon hut" ici et le modèle est non-transposable.

Voici ce qui est possible dans notre modèle de société :
  • La femme annonce à son entourage (famille, travail) qu'elle a ses lunes, et se retire totalement pendant 1 jour des activités habituelles pour se reposer.
  • Les enfants sont pris en charge par le papa ou les grands-parents un jour par mois. Elle ne prend personne en charge. Idéalement, ses repas sont pourvus par son compagnon (et portés au lit?).
  • Et surtout, ce jour-là, elle ne s'occupe de personne. Sauf d'elle-même. Elle est choyée. Elle est une femme sacrée.

Pourquoi est-il nécessaire de "se retirer du monde" pendant ses lunes?
Ceux qui vivent avec elle ont besoin qu'elle se régénère, qu'elle ait ce temps de transformation profonde pour être à nouveau disponible dans la joie, sans risquer de voir sa flamme s'amenuiser (rancoeurs, frustrations, amertume , perte de joie, perte d'énergie...).

Fondamentalement, chaque femme qui lit ces lignes sait au fond d'elle que cela correspond à ses besoins réels. Elle aspire à ce que ce soit possible.

La bonne nouvelle : ...De qui cela dépend-il surtout?

Vivez cette femme sacrée en vous! Les hommes réagissent avec respect devant une femme qui pose calmement ses besoins.

0 Commentaires

Faire confiance

15/1/2014

0 Commentaires

 
Photo

« Je ne me confie pas facilement »


« Ma confiance dans les hommes (ou les femmes) a été abimée et je n’arrive pas à leur faire confiance »

 « Je n’arrive pas à me laisser aller »



Le manque de confiance me retient de vivre ce à quoi j’aspire profondément. Je sais que je devrais faire confiance. Et pourtant, je n’arrive pas à être en confiance. Probablement parce que j’ai été blessé par le passé (relation amoureuse, amitié ou parentale qui m’ont déçu) : j’ai appris à devenir méfiant(e).


Le pari de la confiance
Je donne de moi – en espérant que l’autre fera de même. Or si je doute que l’autre pourra faire de même, je me protège et ne donne pas de moi.

Le mot « confiance » provient du latin fidere (« se fier à », « croire ») : il s’agit donc d’un acte de foi. La confiance est un pari sur l’avenir. Je ne peux pas savoir comment les choses vont évoluer mais je choisis de croire. C’est presque une douce folie, emplie de risque, si l’on s’en tient à la définition.

Et c’est peut-être la raison pour laquelle on se retient : d’aimer, de se laisser aller, de se livrer, de s’abandonner, de croire…

« Et si les choses se passaient mal… », murmure cette petite voix insidieuse en nous.


La confiance se construit

Penser que la confiance nous est donnée est une illusion. Il est sage et prudent de ne pas faire aveuglément confiance dans toute situation ou à n’importe qui.

La confiance est un don de soi intime et elle soit donc se mériter. L’autre doit me démontrer qu’il en est digne.


La confiance portée par l’action et l’observation

Ne dit-on pas « faire confiance » ? C’est un acte délibéré, construit, réfléchi que de faire confiance. Je choisis de donner ce que j’ai de précieux. Et je dois choisir à qui et surtout comment.

Etant donné que la confiance se construit à l’image d’une cathédrale, et qu’elle dépend de moi (puisque je choisis de poser un acte de faire confiance), je dois veiller à ce qu’elle s’installe pas à pas.

Ainsi, je fais un premier petit pas sur le chemin de la confiance. J’attends et j’observe. Si l’autre fait un premier petit pas vers moi, je peux choisir de poser le deuxième pas de confiance vers lui / elle. Et si elle fait un autre pas, à son rythme vers moi, je peux alors lui emboîter le pas dans la confiance réciproque.

La confiance ne se construit jamais seul. C’est une danse qui s’élabore à deux. Au fur et à mesure. La particularité de cette danse, c’est qu’elle se construit en deux temps : agir puis observer, agir puis observer, agir puis observer... et non pas « observer » sans agir !

Si mon partenaire ne fait pas de pas vers moi, c’est qu’il ne mérite pas ma confiance ; je dois donc m’arrêter là, ne plus prendre de risque. Au moins, je saurai exactement jusqu’où j’ai pu aller avec lui / elle. En définitive, j’aurais pris le risque du bonheur, sans être blessé(e).


Principe de confiance

La folie est de se livrer à l’autre sans avoir vérifié au préalable qu’il (ou elle) est digne de cette confiance et qu’il se livre autant que moi.

Dans un monde où l’immédiateté des relations est devenu la règle, on observe de plus en plus de souffrance parce qu’on oublie de pratiquer, l’un après l’autre, ces deux temps distincts dans la danse de la confiance.


Arrêtez d’observer : dansez maintenant !


0 Commentaires

    Archives

    Août 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Septembre 2013
    Mai 2013
    Décembre 2012
    Novembre 2012
    Octobre 2012
    Septembre 2012
    Août 2012
    Juillet 2012
    Juin 2012

    Sujets

    Tout
    Couple
    Enfant
    Femme
    Relations
    Santé
    Soi Même
    Soi Même

Propulsé par Créez votre propre site Web unique avec des modèles personnalisables.