Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Je suis engagé(e) dans mon couple

28/9/2012

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Un couple, c’est deux personnes qui sont sur le même bateau : elles vont dans la même direction, partagent le plaisir du voyage et ses aléas.

Ce voyage, comme tous les autres, n’est pas parfait et est rythmé aussi par les imprévus. Les difficultés peuvent provenir du bateau (la mécanique, trou dans la coque, manque d’huile dans les rouages, etc.) mais aussi de l’extérieur (tempête, vent de face, collision avec un autre bateau, etc).

Responsabilités des co-capitaines
Les co-capitaines doivent donc gérer :
  • le partage du gouvernail
  • la gestion d’un éventuel équipage
  • le bon entretien du bateau
  • la résistance aux difficultés imposées par la mer.

Ça fait beaucoup de choses ! Cela nécessite aussi des réunions de coordination (ou de crise) régulière – comme dans n’importe quelle entreprise.

L’illusion de la mer calme
Nous sommes souvent habités de l’illusion (ou le fol espoir...) que la mer sera la plus calme et la plus clémente possible. Or la vie comprend des difficultés.

Aujourd’hui, l’attente devient rare : personne ne doit plus attendre l’été pour manger des tomates, on peut se faire livrer n’importe quoi en 48h maximum, les informations sont accessibles en temps réel… La recherche du plaisir immédiat est devenue évidente.

Malheureusement, plaisir immédiat signifie absence d’effort ou de frustration. Or certains projets de vie demandent du temps et de la persévérance.

Combien d’entre nous ne sont pas tentés de quitter le navire à cause de la tempête acharnée ?

Quelques caps mouvementés
Certains passages peuvent être mouvementés : la première année de co-habitation, l’arrivée d’un nouvel enfant, les six premiers mois de nouvelles responsabilités professionnelles, plusieurs enfants d’âge pré-scolaire et au début de l’école primaire, des travaux dans la maison, le décès d’une personne chère, la perte de son travail…

Ce sont des épreuves de la vie, que nous avons parfois choisies et que nous avons souvent l’impression de subir. Et ces épreuves sont usantes. Ne sont-elles pas aussi la preuve que notre bateau avance ?

Notre bateau avance
Quel bateau n’est pas abimé par la tempête ? Quel bateau avance à la même vitesse avec un vent de face ? Aucun.

Il n’y a pas de recette miracle pour garder le cap malgré les difficultés de la vie. Chacun trouve ses remèdes. Ce qui importe c’est de garder en tête que si les difficultés extérieures s’acharnent, c’est que nous sommes vivants, que nous co-réalisons nos projets et que nous construisons des étapes de vie ensemble.

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L'équilibre dans mes relations

21/9/2012

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A droite, la tendance d’en faire trop. A gauche, celle de ne pas assez en faire.

Dans les relations avec ceux qui comptent pour moi, je marche sur un fil tendu au-dessus du vide.

 « En faire trop »
Concrètement, de quoi s’agit-il ? En gros, c’est quand je fournis plus d’efforts que l’autre, dans la durée ET que je n’y trouve pas mon compte. Par exemple : je lui pardonne beaucoup plus qu’il ne me pardonne, je « travaille » beaucoup plus pour notre relation que lui / elle, je fais plus souvent à sa place qu’il ne fait à ma place, je le rassure beaucoup plus qu’il ne me rassure, etc.

Si j’en fais trop, je m’épuise et empêche l’autre d’apprendre (ou de venir vers moi).

Ne pas « en faire assez »
« Celui qui n’en fait pas assez » c’est celui qui donne la main à « celui qui en fait trop ». Ils forment un tandem où l’un pédale plus que l’autre…et laisse à l’autre le temps de s’ennuyer du voyage…

 Si je ne fais pas assez, c’est l’autre qui s’épuise et souffre des repères absents (d’affection, de réassurance, de limites).
 
Comment savoir si je risque de tomber dans le vide (relationnel) ?
Ces relations ont pour caractéristiques de s’accentuer avec le temps : plus je pédale, plus l’autre s’agace ou s’ennuie… Pour aboutir à cette question : « pourquoi sommes si peu heureux ?! »…

Je sais que je me dirige vers une fin d’une relation agréable quand je réponds positivement aux questions suivantes :

  • Est-ce que, malgré moi (c’est-à-dire : je souhaiterais faire autrement), je suis en train d’en faire vraiment plus que l’autre (ou vraiment moins que l’autre) dans la relation, depuis au moins 3 mois ?
  • Est-ce que cette tendance s’est amplifiée, depuis le début de notre relation ?
  • Si j’ai tendance à en faire trop : « Est-ce que je souffre de ce déséquilibre ? »
  • Si j’ai tendance à en faire moins : «Est-ce que la relation a tendance à m’étouffer / à me lasser par moment ? » 
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L’équilibre
La juste posture dans une relation, c’est celle où l’on reçoit au moins autant que ce que l’on y investit. Un rêve ? Non ! Une réalité de ceux qui ont fait le choix du courage – car être heureux demande du courage.

Comment faire ?
Concrètement, cela suppose parfois avoir le courage d'identifier et de dire ce qui est réellement important pour moi et m’organiser pour que ces critères sont respectés. Cela signifie aussi être capable de lâcher sur ce qui n’est pas si important pour moi, afin de satisfaire l’autre. Cela peut aussi parfois vouloir dire qu’il y a certaines relations qu’on doit être prêts à perdre ou à désinvestir parce que nous n’y serons jamais nourris à notre faim…


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Réussir ma vie

16/9/2012

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Tous les jours, comme vous, je fais des choix, très petits (composition du petit déjeuner) ou grands (avoir un enfant). Chacun de ces choix détermine la vie que j’ai.

Réussir sa vie consiste essentiellement en une chose : ne pas la rater. En la matière, il n’y a pas de demi-mesure. Autant le savoir quand de nombreux choix se profilent encore sur notre chemin.

Le seul test valable, c’est cette question : « Quand je serai sur mon lit de mort, et que je regarderai ma vie en arrière, est-ce que je dirai que je l'ai ratée ou réussie ? ».

Quand vient la dernière heure
Car, quand vient la dernière heure, l’être humain est impitoyablement lucide avec lui-même. Il ne se pardonne pas ses « mauvais choix ».

En revanche, il se pardonne là où il sait qu'il n'aurait pas pu faire autrement. Comme si le bilan de ce qui dépend effectivement de soi devenait une évidence. Rassurez-vous : vous vous reprocherez ce qui dépendait de vous ("J'aurais quand-même pu..."). Pas ce sur quoi vous n'aviez aucune capacité d'action ou d'influence.

Principaux regrets
Bronnie Ware[1] liste les cinq regrets principaux des personnes mourantes. Quand on connait les critères sur lesquels nous allons nous juger en fin de parcours, on peut les faire siens pendant toute sa vie.

  1. J’aurais aimé avoir le courage de vivre ma vie comme je le voulais, et non pas comme les autres l'entendaient
  2. J’aurais aimé ne pas travailler aussi dur (ou autant)
  3. J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments
  4. J’aurais aimé rester en contact avec mes amis
  5. J’aurais aimé chercher à être plus heureux

Peut-être aurez-vous un critère supplémentaire? Les études montrent que nous considérons notre vie réussie si elle nourrit 3 dimensions : la recherche du bonheur, donner du sens à ses actions et avoir des relations nourrissantes et agréables. Le reste, sur notre lit de mort, ne nous apparaît que comme du "remplissage" ou de l'agitation...

Les phrases célèbres qui nous font rater notre vie :

  • "Je n'ai pas osé ..."
  • "Je me disais que je pourrais le faire plus tard ..." ou "je pensais que j'aurais toute la vie pour ..."
  • "Je ne voulais pas déranger ..."
  • "Je me suis trompé sur ce que je croyais important : je n'avais pas identifié ce qui était réellement important pour moi ou pour l'autre (ce qui apporte du sens) ..."

Une vie réussie comprend de petites prises de risque au quotidien pour vivre plus intensément encore, et être plus en vérité avec soi-même et ce qui fait sens pour soi. Osez ! Demain ce sera trop tard.

... Et le plus important dans l'instant présent : qu’allez-vous changer concrètement aujourd’hui, pour ne pas rater votre vie ? Tous les chemins commencent par un premier pas.


[1] « The Top Five Regrets of the Dying: A Life Transformed by the Dearly Departing », Bronnie WARE

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Je n'ai plus d'énergie

9/9/2012

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Perte d’énergie
Je rencontre de plus en plus de personnes qui sont en perte d’énergie « alors que tout va bien dans leur vie – objectivement ».

Sur papier, la musique est bien écrite. Mais est-ce que je l’aime vraiment cette musique ? Souvent si je suis en perte d’énergie, c’est que je suis en perte de sens. C’est que cette musique que je joue tous les jours ne correspond plus vraiment à qui je suis devenu(e) ou à ce que je porte en moi.

Deux piliers pour être heureux
Dans notre monde où le rationnel est roi et où l’on cherche à mécaniser les relations, on oublie souvent deux paramètres qui définissent l’être humain :

1.       La notion de plaisir
2.       La question du sens (sens de ce que je fais ou sens de ma vie)

La notion de plaisir
Je parle des petits plaisirs et des grands plaisirs (qui s’alternent) : ce qui me donne la sensation d’être vivant(e) ! Le plaisir c’est comme l’essence que je mets dans ma voiture pour avancer : j’en ai besoin. Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.

Le plaisir exige d’être dans l’instant présent ; c’est presque une porte d’entrée spirituelle. Le plaisir fait sourire ou rire. Il détend et chasse le stress. Le plaisir me connecte à mes émotions (ça me touche, j’aime). Last but not least, quand je me fais plaisir, je m’envoie le message que « je le vaux bien » et je renforce mon estime de moi.

La question du sens
La question du sens répond à ces 3 questions :

  • « Est-ce que ce que je fais a du sens pour moi ? » ;
  • « Est-ce que c’est réellement important pour moi ? » et
  • « Qu’est-ce que ça m’apporte, … réellement ? ».

Parfois faire plaisir aux autres, se sentir utile ou aider sont des actions qui apportent du sens. La définition est personnelle et dépend d'une personne à l'autre.

Recette du bonheur
La recette du bonheur consiste à s’octroyer des petits plaisirs tous les jours (au moins 3). Mais ce n’est pas tout : là où je mets mon temps et mon énergie, doit correspondre à ce qui est vraiment important pour moi. Il ne s’agit pas seulement de mes priorités, il s’agit surtout que je sens que je suis à ma juste place quand je fais ce que je fais (je n’aurais pas envie d’être ailleurs ou de faire autre chose). Sinon, il convient peut-être d’ajuster là où je dépense de l’énergie à perte – sous peine de me retrouver en négatif sur le compte en banque du bonheur un jour !

Le bonheur c’est une suite de moments-plaisirs. Focalisons-nous sur les petites choses qui font notre quotidien ! Nous avons une prise sur elles et pouvons, grâce à cela, mettre du plaisir qui fait sens dans notre vie.

A lire : "Quatre plaisirs par jour au minimum : Les bienfaits du plaisir sur le corps et sur l'esprit" de Évelyne Bissone Jeufroy (2010).

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