La colère peut détruire une vie. Sans qu’on en soit conscient. Parce qu’elle s’insinue insidieusement dans notre vie jusqu’à empêcher une analyse distante de la situation.
Quand elle survient, la colère est une émotion légitime qui indique que « quelque chose en moi ne se sent pas respecté » (une valeur, mon intégrité, une croyance, quelque chose qui est vraiment important pour moi). Il convient donc d’en faire quelque chose : agir, se défendre, prendre des distances, etc. en fonction de la situation. Pour plus d’information sur la colère, voir l’article « La colère, cette mal-aimée ».
Il y a plusieurs étapes avant d’être dans une confusion qui finit par rendre impossible des relations harmonieuses avec les autres.
Quand elle survient, la colère est une émotion légitime qui indique que « quelque chose en moi ne se sent pas respecté » (une valeur, mon intégrité, une croyance, quelque chose qui est vraiment important pour moi). Il convient donc d’en faire quelque chose : agir, se défendre, prendre des distances, etc. en fonction de la situation. Pour plus d’information sur la colère, voir l’article « La colère, cette mal-aimée ».
Il y a plusieurs étapes avant d’être dans une confusion qui finit par rendre impossible des relations harmonieuses avec les autres.
Étapes de la colère qui s’installe :
Étape 1
Je suis en colère, que la situation soit nouvelle ou se répète depuis quelques temps, et je parviens à réagir : je vide mon sac (seul ou devant la personne), je mets en place une stratégie efficace pour me défendre ou défendre les miens… Bref, j’agis pour sortir de cette sensation étouffante de subir. Ainsi, ma colère redescend voire s’évapore. J’ai bien pris en compte l’information que me transmettait ma colère.
Étape 2
Je n’écoute pas le message que m’envoie ma colère. Je ne me défends pas et j’attends que la situation s’apaise d’elle-même. Malheureusement, parfois, elle ne s’apaise pas. Et je finis par m’empêcher de faire des choses que j’aurais faites si je n’avais pas été en colère (comme : aller à une fête de famille de peur d’avoir envie de dire ses quatre vérités à cette personne, ne pas participer activement à une réunion de peur de perdre mon self-control, ne plus regarder certaines photos parce qu’elles me rappellent cette personne, etc.).
Je suis déjà en train de me faire souffrir de ma colère.
Étape 3
« C’est plus fort que moi, je n’arrête pas d’y penser ! ». C’est comme une roue libre qui fait son chemin dans ma tête, parfois même quand je n’y prends pas garde !
Je rumine cette situation. Les arguments nouveaux me viennent et me rassurent quant à ma position.
Je ressasse. Je planifie plusieurs façons (pas toujours légales) de régler son compte à la personne pour sortir de cette impasse !
Cette histoire commence à prendre beaucoup de place dans ma vie. Ça se compte en heures par jour.
J’en parle. Beaucoup. En espérant que ça m’aide à sortir de là. Sauf que ça alimente davantage mes réflexions avec des arguments qui deviennent des bûches pour alimenter mon feu intérieur…
Étape 4
A force de ruminer, ma perception de la réalité est altérée. Je n’ai plus assez de distance avec la situation pour l’analyser distinctement. Je ne suis plus qu’une boule d’émotions diverses et intenses. Du coup, les relations avec les autres sont compliquées parce qu’on ne parvient plus à s’entendre sur de simples faits.
Par ailleurs, la colère est contagieuse. Elle commence à contaminer les différents domaines de ma vie. Elle dépasse largement le cadre de la situation initiale.
Je me sens seul parce que les autres n’ont plus beaucoup de plaisir à être en ma compagnie. Je ne suis plus que colère, rumination, amertume.
Étape 1
Je suis en colère, que la situation soit nouvelle ou se répète depuis quelques temps, et je parviens à réagir : je vide mon sac (seul ou devant la personne), je mets en place une stratégie efficace pour me défendre ou défendre les miens… Bref, j’agis pour sortir de cette sensation étouffante de subir. Ainsi, ma colère redescend voire s’évapore. J’ai bien pris en compte l’information que me transmettait ma colère.
Étape 2
Je n’écoute pas le message que m’envoie ma colère. Je ne me défends pas et j’attends que la situation s’apaise d’elle-même. Malheureusement, parfois, elle ne s’apaise pas. Et je finis par m’empêcher de faire des choses que j’aurais faites si je n’avais pas été en colère (comme : aller à une fête de famille de peur d’avoir envie de dire ses quatre vérités à cette personne, ne pas participer activement à une réunion de peur de perdre mon self-control, ne plus regarder certaines photos parce qu’elles me rappellent cette personne, etc.).
Je suis déjà en train de me faire souffrir de ma colère.
Étape 3
« C’est plus fort que moi, je n’arrête pas d’y penser ! ». C’est comme une roue libre qui fait son chemin dans ma tête, parfois même quand je n’y prends pas garde !
Je rumine cette situation. Les arguments nouveaux me viennent et me rassurent quant à ma position.
Je ressasse. Je planifie plusieurs façons (pas toujours légales) de régler son compte à la personne pour sortir de cette impasse !
Cette histoire commence à prendre beaucoup de place dans ma vie. Ça se compte en heures par jour.
J’en parle. Beaucoup. En espérant que ça m’aide à sortir de là. Sauf que ça alimente davantage mes réflexions avec des arguments qui deviennent des bûches pour alimenter mon feu intérieur…
Étape 4
A force de ruminer, ma perception de la réalité est altérée. Je n’ai plus assez de distance avec la situation pour l’analyser distinctement. Je ne suis plus qu’une boule d’émotions diverses et intenses. Du coup, les relations avec les autres sont compliquées parce qu’on ne parvient plus à s’entendre sur de simples faits.
Par ailleurs, la colère est contagieuse. Elle commence à contaminer les différents domaines de ma vie. Elle dépasse largement le cadre de la situation initiale.
Je me sens seul parce que les autres n’ont plus beaucoup de plaisir à être en ma compagnie. Je ne suis plus que colère, rumination, amertume.
Qui sont les personnes qui souffriront le plus facilement de la maladie de la colère ?
Certaines personnes vont avoir tendance à être des clients de la maladie de la colère. Je fais partie de ces personnes si j’adopte l’un ou plusieurs des comportements suivants :
Certaines personnes vont avoir tendance à être des clients de la maladie de la colère. Je fais partie de ces personnes si j’adopte l’un ou plusieurs des comportements suivants :
- Je parle régulièrement de ce qui me met en colère.
- Quand je suis en colère, je ne me défends pas, je n’agis pas. J’attends que le changement vienne de l’autre. J’ai l’impression de subir.
- Je ne repère pas le premier instant où je suis en colère. J’ai du mal à reconnaître la légitimité de ma colère.