"Je ne sais pas si j'en suis capable..."
"Ca n'arrivera jamais : ça parait trop fou!"
"Pourquoi le ferai-je alors que personne ne le fait?"
"Ça va être difficile, c'est sur'"
Plus peur de réussir que de rater
L’être humain a davantage peur de réussir que de rater. Nous savons à quoi ressemble le « vivre petit ». Nous sommes effrayés par l’infini des possibilités. Certes, nous cherchons tous à être heureux. Pourtant, nous avons souvent le réflexe de nous enfermer rapidement dans nos paradigmes limitants.
L’être humain craint davantage sa puissance personnelle que sa part d’ombre, plutôt connue. Que se passera-t-il quand je vivrai ce à quoi j’aspire ? Comment vais-je réussir à maintenir cet état ? Est-ce que j’ose croire que je mérite tout ce bonheur ? Si je perds ce que j’ai quand je suis au sommet de mon épanouissement, ça ne peut être que moins bien ensuite.
Souvent, nous avons été éduqués dans la peur de perdre, dans la peur de manquer, dans la certitude que toute la vie nous n’aurons pas assez pour être vraiment heureux. Ces phrases constituent des croyances. Et elles nous limitent dans la vie que nous souhaitons mener.
Mes mots influencent ma vie
Les mots que nous utilisons influencent notre façon de nous considérer en tant que personne. Ils peuvent diminuer la liberté à laquelle notre Être aspire. Par ailleurs, ils influencent aussi le type d'hormones que nous produisons : hormones de vie ou ...hormones de mort.
Analysons la façon dont nous parlons de nous-mêmes au quotidien. Ils sont le reflet de la façon dont nous nous appréhendons.
Ces petites phrases nous assassinent. Elles nous diminuent, nous coupent de nous ou nous limitent.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles elles sont toxiques. Par ailleurs, plus je les dis, plus elles m'intoxiquent :
- Elles nous programment à l’échec ou la difficulté (les êtres humains passent leur temps à se confirmer que leurs croyances sont justes, quitte à ce qu’elles soient à contre-courant de leurs aspirations profondes)
- Elle diminue l’estime que j’ai pour moi.
- Elles me mettent beaucoup de pression sur les épaules.
- Elles relaient une vision de la vie qui va me limiter pour mes actions futures.
Retrouvons de la liberté d’être par nos mots
Ces mots limitent ma vie et ce que je crois qu’il est possible d’y faire. Je les ai certainement appris comme cela (famille, école, amis, travail…). Quoi qu'il en soit, ces mots ne sont pas bons pour moi. Ils attaquent mon mental et mon moral ; mon corps réagit en conséquence.
A chaque fois que j'utilise ces mots, je renforce cette conception de la "vie" en moi. Est-ce vraiment ce que je veux pour moi?
Donnons-nous le droit d'exprimer notre vie dans un cadre référentiel qui nous convient vraiment : c'est un moyen facile de se redonner de la liberté d'être.
Nous avons la responsabilité de choisir les mots que nous utilisons quand nous parlons de nous-mêmes - que se soit seul(e) ou à d'autres personnes. Pensons aussi que nous transmettons ces poids inutiles aux enfants qui nous entendent parler comme cela.