Il y a deux façons de savoir si mon choix est bon ou pas :
- Aujourd’hui : quand je me projette dans cette décision – et a fortiori quand je l’ai prise – je me sens soulagée et apaisée.
- Sur mon lit de mort : quand je connais tous les impacts que cette décision a eue sur ma vie en général.
Je me concentre sur aujourd’hui
Focalisons-nous là où nous avons une prise directe : le reste, c’est souvent du gaspillage de temps et d’énergie. Surtout, concentrer ma réflexion sur les conséquences de ma décision, c’est me créer des angoisses ! Comme il n’existe aucune façon d’avoir une réponse sûre à mes questions sur le futur, je suis en train d’arroser les graines de l’angoisse…et, comme des ronces, elles peuvent pousser à une vitesse folle, recouvrir ma vie et l’asphyxier.
Mes capteurs
J’ai trois sources d’information pour savoir aujourd’hui si ma décision est bonne pour moi :
- Ma tête : mes pensées - ce que je me dis.
- Mon cœur : mon ressenti – ce que je sens sur le plan émotionnel
- Mon ventre : mon désir – ce dont j’ai envie, ce à quoi j’aspire
Parmi les 3 capteurs, il y a une sorte de hiérarchie décisionnelle : le ventre (ce que je veux profondément) et le cœur (mes émotions) ont plus de poids dans la décision que le mental (ce que je me dis).
Ainsi, si je prends une décision avec ma tête et que mon cœur ou mon ventre ne sont pas en concordance avec ma tête, je ne me sentirai pas vraiment bien avec moi-même (pas en paix).
Nous sommes d’abord des êtres émotionnels : le cœur et le ventre décident pour nous – contre toute logique rationnelle.
Je suis aligné dans mon axe
En conclusion, quand mes 3 capteurs sont d’accord entre eux, on dit que « je suis aligné ». Mes trois capteurs sont dans le même axe (il n’y en a pas un qui part à droite, l’autre à gauche et le troisième qui leur tourne le dos).
Ceux qui prennent des décisions en conscience, et qui sont satisfaits de leurs choix de vie (et donc heureux), sont ceux qui sont « alignés sur leur axe ». Être heureux commence peut-être par prendre des décisions qui sont concordantes à la fois avec ce que je pense, ce que je ressens et ce que je désire profondément. Et bien entendu, cela suppose aussi de payer le prix du bonheur : se donner les moyens de mettre cette décision en œuvre.