Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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La migraine ou quand je suis divisé(e)

15/9/2013

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Notre corps nous envoie des informations nous concernant. Et cette voie de communication de soi avec soi-même est merveilleuse ! Si je n’écoute pas ces « signaux faibles » (les informations chuchotées), il y a de fortes probabilités pour que mon corps continue à m’informer en criant plus fort.

En quoi est-ce utile ?

Ecouter ces signaux nous permet de nous ajuster dans notre vie en prenant des décisions justes pour nous.

Si mon corps fonctionne différemment de ce qu’il a l’habitude de faire, je peux peut-être y percevoir un message en lien avec ce que je suis en train de vivre. Chacun a ses « canaux de distribution » privilégiés : les intestins, l’estomac, la tête, le dos, les jambes, etc.

 
La migraine

Jacques Salomé avait coutume de décrire la migraine comme une « mi-graine » : une graine coupée en deux. Avec l’expérience, j’ai trouvé utile de comprendre les migraines comme une information que deux parties en moi sont divisées sur un sujet particulier. Les migraines peuvent refléter nos ambivalences :

  • « J’ai envie de ceci et, en même temps, une autre partie de moi n’en a pas envie »
  • « Je veux faire ça et, en même temps, j’ai des arguments pour ne pas le faire »
  • « Je dois entreprendre ce projet et en même temps je n’en ai pas envie »
  • Deux choses importantes chez moi sont en conflit (ma valeur d’engagement et mon besoin de prendre soin de moi, par exemple)

Parfois, nous nous engageons sur un chemin et, en marchant dessus, nous nous rendons compte que ce chemin ne nous convient pas. Pas parce qu’il n’est pas parfait. Mais plutôt parce qu’il vient en confrontation avec quelque chose d’essentiel pour nous.

Si nous n’en prenons pas conscience, notre corps nous rappelle à nous-même. Les migraines à répétition peuvent aussi provenir de ce que nous continuons sur un chemin qui, au fond, ne nous convient pas.


Comment je peux comprendre mes migraines ?


Mes migraines parlent de mes ambivalences d’être humain : une partie de moi est « pour », une autre partie de moi est « contre » - aucune d’entre elle n’est meilleure. Ces deux parties de moi se valent absolument. Elles me constituent.

La première partie du chemin consistera peut-être à me questionner concrètement sur : « Qu’est-ce qui ne me convient pas dans ce que je vis ? » ou « Quelles sont les deux parties de moi en conflit actuellement ? ».

Exemples :
  • « J’ai envie d’agir de façon autonome mais si je le fais, je risque de perdre l’attention de mon compagnon »
  • « J’aime mon travail et je ne peux pas continuer à travailler dans ces conditions »
  • « Je suis fatigué et je dois me lever tôt demain pour faire passer un message auquel je n’adhère pas lors d’une réunion »
  • « Je veux travailler et j’aimerais passer plus de temps avec mes enfants »

La deuxième étape du chemin pour se débarrasser de ses migraines consiste à prendre une décision par rapport à ce conflit interne. Je dois donc agir. Cette action peut revêtir différentes formes : parler en sincérité et dire ce que j’ai sur le cœur (à mon compagnon, aux personnes de ma réunion, à mes enfants, à mon patron…), me pardonner, changer d’horaires de travail (momentanément ou durablement), … ajuster cette partie de ma vie pour qu’elle me convienne déjà un peu plus.

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Pour garder un bon moral

6/12/2012

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En fin d'année, la tendance à la déprime est plus importante. Il existe un antidote à la déprime et à l'anxiété, quelle que soit la période de l'année. Garder le moral haut permet de se sentir bien dans sa vie et d'avoir de l'énergie pour faire des choses qu'on aime – et que parfois, on aime moins.

Antidote à l'angoisse et à la déprime

La déprime (je ne parle pas de syndrome dépressif) est relié à l'émotion de la tristesse. La tristesse donne une information principale : « C'est la fin de quelque chose ». Cela peut être la fin de ce qui a été aussi bien que la fin de ce qui n'aura jamais eu lieu.

L'angoisse est relié à l'émotion de la peur. L'angoisse donne une information  « Je me sens coincé dans une situation et je ne vois pas comment m'en sortir ». Cela peut être dans une relation ou dans un choix de vie – tant que je ne prends pas de décision ou que je ne fais pas un petit pas vers l'apaisement de cette inquiétude (aller chercher des renseignements, tester une option, etc.).

Ces deux états, souvent difficiles à vivre, ont pour caractéristique commune de s'atténuer avec des activités plaisantes. Autrement dit, le plaisir chasse progressivement la tristesse et la peur.

Renforce l'estime pour soi
Ce qui vous fait plaisir, c'est ce qui, avant de l'accomplir vous fait saliver, vous donne envie.

Plus j'accomplis des actions prévues sur une liste (en les barrant au fur et à mesure), plus je me prouve que je suis capable de réaliser des choses. Plus je me fais plaisir, plus je nourris le cercle vertueux de la confiance en moi. Et progressivement, j'augmente mon estime de moi [1].

Si je n'avance pas dans la vie, par définition, je stagne. Et stagner, c'est mauvais pour le moral. Il est important de se donner de petits objectifs, l'un après l'autre, toute l'année.

L'antidote-vaccin
Quel est cet antidote ? « Pour avoir autant d'effets positifs, il doit être difficile à obtenir ! ». Non ! Il demande sincérité, sens du jeu et peut-être le désir d'être heureux.

Faites-le une fois par an, à la même période de l'année. Planter des graines personnelles à la fin d'un cycle permet de commencer le cycle suivant sur de bonnes bases, conscientes et saines.

Prenez de quoi écrire et répondez sincèrement à cette question : « Pour les 12 prochains mois de ma vie, de quoi ai-je envie ? ».

Notez, notez avec l'ambition réaliste de vous accomplir, notez avec gourmandise, remplissez la liste qui vous accompagnera pendant l'année.

Et surtout, faites ces choses. L'une après l'autre. Et notez-les comme réalisées.

Vous pouvez passer en revue les différents domaines de votre vie : vie personnelle (corps, spiritualité, formation, etc.), vie professionnelle, vie familiale, couple, vie sociale.

Voici un extrait de liste d'envies pour nourrir l'inspiration :
  • prendre un cours de plongée sous-marine
  • essayer le yoga
  • faire un voyage hors d'Europe
  • refleurir la devanture de la maison
  • acquérir un lit confortable
  • suivre une formation en communication efficace
  • organiser un lunch avec mon directeur
  • passer trois soirées par mois en tête-à-tête avec mon conjoint
  • organiser un week-end avec mes copains
  • passer un week-end chez cousine Delphine
  • trouver une bonne adresse de massage ayurvédique
  • acheter la montre de mes rêves
  • repeindre le salon

Par ailleurs, utilisée en pleine forme, la liste des envie fait office de vaccin contre la déprime et l'angoisse.

N'attendez pas d'aller mal pour aller bien !



[1]           L'estime de soi représente « la valeur que je m'attribue », comme l'a très bien compris un géant du cosmétique.


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Comment faire un burn-out?

19/8/2012

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Burn-out est traduit en français par « Syndrome d’épuisement professionnel ». Il est à prendre très au sérieux car ses symptômes, sur lesquels aucun médicament n’a de prise, peut dégénérer en dépression nerveuse.

La moyenne des absences professionnelles liées au burn-out est de 3 à 4 mois. Et moins de la moitié de ces personnes réoccuperont leur poste.

Définition
Le burn-out est le résultat d’une sur-adaptation relativement longue à un stress important. Ce n’est pas un échec mais bien un signal d’alarme à écouter.

Certaines personnes présentent des terrains plus propices que d’autres : les perfectionnistes, ceux qui ont du mal à dire « non », ceux qui ne font jamais de pause au boulot, ceux pour qui le travail représente une part identitaire, les personnes dont les capacités relationnelles sont sollicitées tous les jours…

Certaines périodes de la vie le favorisent : les périodes difficiles (deuil, séparation…), en début de carrière lorsque l’on cherche à faire ses preuves à tout prix, la quarantaine quand nos réalisations ne correspondent pas toujours à nos aspirations, quand on perd ses repères au travail et qu'on ne connait plus vraiment sa valeur professionnelle...

Symptômes
Ils sont nombreux et sont parfois confondus avec la dépression : perte d’estime de soi, fatigue importante, irritabilité, frustration, sommeil perturbé, découragement, oublis de rendez-vous, difficultés de finir un travail en cours, perte de concentration, problèmes de mémoire, impression de ne jamais récupérer…

Comment éviter le burn-out
Il faut conserver un équilibre de vie, quelque soit la situation, sur au moins trois piliers (professionnel, personnel (hobby, sport…) et familial) – cela permet de répartir les centres d’intérêt et de garder « l’esprit aéré ».

Comment aider une personne qui souffre de burn-out :
  • Valoriser ses succès passés afin de réhabiliter la confiance en soi, l’estime de lui / d’elle
  • Orienter des activités et des discussions sur des sujets autres que ses sujets habituels de préoccupation.
  • Une coupure telle que de longues vacances peuvent aider.

Une rechute est à prendre très au sérieux. Un coaching peut aider à identifier les réelles priorités de cette personne et à réintégrer un équilibre dans sa vie.

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Processus de deuil

5/8/2012

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Nous entamons un processus de deuil dans deux situations : soit parce que quelqu'un qui nous touche vient de mourir, soit parce que quelque chose d'important change dans notre vie (rupture amoureuse, déménagement, réorganisation au travail, quand un proche perd la mémoire, etc.).

Le processus de deuil suit un processus que le Dr. Kübler-Ross a mis en exergue dans les années 60 :

  1. Choc :  commence au moment de l'annonce. Sa durée est variable (1 seconde ou 1 semaine, par  exemple), en fonction de ce que ça vient toucher chez la personne. Le choc paralyse la capacité d'analyse.
  2. Déni : "Non! C'est pas vrai! Je ne le crois pas. C'est impossible". C'est un sas de protection qui permet d'éviter de s'effondrer sous une lame trop intense. Ce droit à "impacter l'information" doit être respecté : plus l'entourage voudra convaincre la personne, plus elle campera dans le déni et souffrira.
  3. Colère : "C'est injuste!", "Il est hors de question que je me plie à ce nouveau système informatique!", "Je suis fâchée sur Dieu" ou "Je lui en veux : il est mort alors qu'il m'avait promis de vivre vieux à mes côtés". Plus je suis touchée par la situation, plus la colère est forte ou dure longtemps. On entame aussi des tentatives de marchandage (aux termes impossibles) pour faire revenir la situation "comme avant" : "si je prie tous les jours, faites-le revenir", "accordez-moi de vivre plus longtemps pour voir mes petits-enfants" ou "raconte-moi encore quand tu m'as trompé, ça me permet de passer au travers". L'entourage doit suivre quelques règles de conduite : rester dans l'empathie, ne pas céder au marchandage, ne pas raisonner la personne (argumenter) ou vouloir la calmer. Souvenez-vous que la colère n'a rien à voir avec vous et est nécessaire pour sortir de la souffrance.
  4. Tristesse : c'est le moment où on s'effondre sous sa couette. Une partie de nous accepte émotionnellement que c'est la fin de quelque chose et c'est bien de le pleurer. C'est la dernière étape souffrante du processus de deuil.
  5. Renonciation : j'accepte de renoncer à des choses que j'avais avant d'entamer la courbe du deuil (confort d'outils de travail que je maîtrise, sortie-habitude au théâtre avec mon conjoint, ...). Je commence à être capable de "raisonner" parce que je sors progressivement du tsunami émotionnel.
  6. Acceptation : Je peux en parler avec paix et recul.
  7. Élaboration d'un nouveau projet : je remplace ce que j'avais par quelque chose de nouveau que j'élabore. C'est un processus itératif : je commence à avoir envie d'autre chose et ce projet donne un nouveau sens à ma vie. Plus il me donne du sens, plus je peux entrer dans cet "autre modèle" avec enthousiasme.
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Compléments d'informations importants :

  1. Tout le monde traverse ces étapes dans cet ordre défini. Surtout, nous les traversons généralement sans prendre conscience que nous suivons un chemin nécessaire pour guérir nos blessures. 
  2. Cette traversée du tunnel n'est ni linéaire ni régulière : on fait des aller-retour entre une étape et la suivante, comme un balancier, jusqu'à ce que nous soyons prêt à y basculer entièrement. Il y a aussi des étapes qui peuvent prendre plus de temps qu'une autre, en fonction de ce que ça vient toucher chez la personne. Exemples : la colère durera longtemps si cela résonne sur une sensibilité à l'abandon ou si un changement profond dans le travail arrive à quelqu'un qui est en poste depuis 15 ans.
  3. La durée de chaque étape est tout à fait variable, en fonction des "thèmes" que ce deuil vient toucher chez soi. On peut passer de l'autre côté du gouffre en 1h ou en 1 an...
  4. Il n'existe aucun moyen pour traverser le processus de deuil en faisant l'économie de la souffrance. On peut seulement le traverser plus rapidement en prenant conscience du processus et de l'étape dans laquelle nous sommes. Et en acceptant de ressentir ce qu'on ressent. Par ailleurs, le traverser plus rapidement ne signifie pas souffrir plus intensément.
Certaines personnes ont si peur d'entamer le processus de deuil qu'elles font "le saut de Tarzan" en passant du choc à l'élaboration d'un nouveau projet. Malheureusement, tant qu'elles n'ont pas traversé ce tunnel dans le noir, elles demeurent des bombes émotionnelles à retardement et sont obligées de dépenser beaucoup d'énergie au quotidien pour verrouiller l'expression de leurs sensibilités. Au final, ça leur demande plus d'énergie que de suivre la courbe du deuil.

C'est quand on agit contre-nature que les problèmes surviennent...

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