Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Faire confiance

15/1/2014

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« Je ne me confie pas facilement »


« Ma confiance dans les hommes (ou les femmes) a été abimée et je n’arrive pas à leur faire confiance »

 « Je n’arrive pas à me laisser aller »



Le manque de confiance me retient de vivre ce à quoi j’aspire profondément. Je sais que je devrais faire confiance. Et pourtant, je n’arrive pas à être en confiance. Probablement parce que j’ai été blessé par le passé (relation amoureuse, amitié ou parentale qui m’ont déçu) : j’ai appris à devenir méfiant(e).


Le pari de la confiance
Je donne de moi – en espérant que l’autre fera de même. Or si je doute que l’autre pourra faire de même, je me protège et ne donne pas de moi.

Le mot « confiance » provient du latin fidere (« se fier à », « croire ») : il s’agit donc d’un acte de foi. La confiance est un pari sur l’avenir. Je ne peux pas savoir comment les choses vont évoluer mais je choisis de croire. C’est presque une douce folie, emplie de risque, si l’on s’en tient à la définition.

Et c’est peut-être la raison pour laquelle on se retient : d’aimer, de se laisser aller, de se livrer, de s’abandonner, de croire…

« Et si les choses se passaient mal… », murmure cette petite voix insidieuse en nous.


La confiance se construit

Penser que la confiance nous est donnée est une illusion. Il est sage et prudent de ne pas faire aveuglément confiance dans toute situation ou à n’importe qui.

La confiance est un don de soi intime et elle soit donc se mériter. L’autre doit me démontrer qu’il en est digne.


La confiance portée par l’action et l’observation

Ne dit-on pas « faire confiance » ? C’est un acte délibéré, construit, réfléchi que de faire confiance. Je choisis de donner ce que j’ai de précieux. Et je dois choisir à qui et surtout comment.

Etant donné que la confiance se construit à l’image d’une cathédrale, et qu’elle dépend de moi (puisque je choisis de poser un acte de faire confiance), je dois veiller à ce qu’elle s’installe pas à pas.

Ainsi, je fais un premier petit pas sur le chemin de la confiance. J’attends et j’observe. Si l’autre fait un premier petit pas vers moi, je peux choisir de poser le deuxième pas de confiance vers lui / elle. Et si elle fait un autre pas, à son rythme vers moi, je peux alors lui emboîter le pas dans la confiance réciproque.

La confiance ne se construit jamais seul. C’est une danse qui s’élabore à deux. Au fur et à mesure. La particularité de cette danse, c’est qu’elle se construit en deux temps : agir puis observer, agir puis observer, agir puis observer... et non pas « observer » sans agir !

Si mon partenaire ne fait pas de pas vers moi, c’est qu’il ne mérite pas ma confiance ; je dois donc m’arrêter là, ne plus prendre de risque. Au moins, je saurai exactement jusqu’où j’ai pu aller avec lui / elle. En définitive, j’aurais pris le risque du bonheur, sans être blessé(e).


Principe de confiance

La folie est de se livrer à l’autre sans avoir vérifié au préalable qu’il (ou elle) est digne de cette confiance et qu’il se livre autant que moi.

Dans un monde où l’immédiateté des relations est devenu la règle, on observe de plus en plus de souffrance parce qu’on oublie de pratiquer, l’un après l’autre, ces deux temps distincts dans la danse de la confiance.


Arrêtez d’observer : dansez maintenant !


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Je subis une situation

19/11/2012

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Dans nos relations d’adultes, il nous arrive à tous d’avoir, à un moment, l’impression qu’il n’y a pas d’alternative à ce que nous vivons. « J’ai la sensation désagréable (étouffante ?) de subir quelque chose dans cette relation et de ne rien pouvoir y faire ». Plus le temps passe et moins je perçois comment sortir de cette situation sans heurt.

Exemples :

  • « Ma belle-mère nous impose sa présence et, si on s’y oppose, elle risque de tomber malade »
  • « Mon mari me parle de façon agressive et je ne peux rien y faire »
  • « Mon amie débarque à n’importe quel moment du jour ou de la nuit chez moi et je n’ose pas lui dire que ça me dérange »
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Effets de cette sensation de subir
Il y a deux effets principaux et simultanés : je perds progressivement confiance en moi et je me désinvestis émotionnellement de la relation. Par ailleurs, avec le temps, le cercle vicieux  (qui part du centre, ici en rose) s’intensifie et la situation s’empire.

1- Je perds confiance en mes capacités à réagir
Chaque fois que cette situation arrive, je me confirme que je suis incapable d’y faire face comme je le souhaiterais vraiment. Et à chaque fois que je me confirme que je suis incapable d’y faire face, je perds confiance en moi. Plus je perds confiance en moi, plus je m’éloigne de la possibilité de réagir.

2 - Je me désinvestis de la relation

J’ai la sensation d’être obligé de vivre cette situation en étant amputé d’une partie de moi (je me restreins d’agir comme je souhaite vraiment le faire – et j’ai de bonnes raisons pour cela). En conséquence, je me désinvestis émotionnellement de cette relation. Je n’ai plus envie de faire d’effort pour cette relation. Si ça continue comme ça, je vais fermer une partie de mon cœur.


Ce qui est en jeu
Essentiellement, j’accepte de subir parce que j’ai peur. Peur que l’autre me quitte, peur de me sentir coupable si ma belle-mère tombe malade, peur de me sentir seul, etc… La peur paralyse ma réaction spontanée.

Quand je ne me défends pas, je piétine les réactions saines qui ont permis à l’être humain de subsister à travers le temps. En quelques sortes, en me laissant faire, j’accepte de subir et surtout, je facilite le terrain à l’autre pour la prochaine fois.


Comment faire pour ne plus subir ?
Il n’est pas question de répondre à l’agression par l’agression mais plutôt d’empêcher l’autre de m’agresser.

Moins je réagis, moins l’autre saura qu’il me blesse. Moins il pourra se calibrer (s’ajuster). Moins nous sortirons de ce piège relationnel.

Plus je subis, plus je lui confirme (implicitement) qu’il a le droit de continuer : « qui ne dit mot, consent »…

Il est aidant d’avoir une vraie conversation, à froid (en dehors du moment critique) pour proposer des règles du jeu qui me conviennent. De toute façon, si je ne le fais pas, je vais être obligé de sortir de cette relation…par la toute petite porte et rester incapable de gérer ce type de situation avec une autre personne à l’avenir.

Envisager le pire comme une possibilité
C’est parce que j’ai peur que je deviens incapable de me défendre. La caractéristique d’une peur est que si elle est souvent très amplifiée par rapport aux risques réels, elle peut aussi être en lien avec la réalité.

Il convient alors de considérer le pire comme une possibilité et d’y apporter des solutions justes pour moi :
  • « Qu’est-ce que je ferais vraiment si ma belle-mère tombait malade ? »
  • « Qu’est-ce que je ferais vraiment si mon mari ne voulait pas changer sa façon de s’adresser à moi ? »
  • « Qu’est-ce que je ferais vraiment si mon amie ne voulait plus être mon amie ? ».

Je me redonne ainsi une marge de manœuvre dans l’action. Et je récupère mes membres qui avaient été paralysés.

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Le risque amoureux

13/11/2012

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Chacun d'entre nous peut tomber amoureux de plusieurs personnes dans une vie. Croire qu'il n'existe qu'une seule personne parfaite pour moi est une illusion. En effet, plusieurs personnes correspondent à ce que je cherche, à ce dont j'ai besoin. Et chacune de ces personnes m'offrira une vie différente. C'est le choix de cette vie-là qui importe. Quelle est la vie que je veux pour moi ?

Une fois que j'ai choisi, et que je me sens engagé dans mon couple, cela ne me met pas à l'abri de tomber amoureux d'une autre personne. Peu importe si « nous sommes ensemble depuis 24 ans ».

Je suis amoureux
Mon cœur bat à nouveau, je me sens vivant, je suis dans l'attente fébrile de l'autre et il / elle habite l'essentiel de mes pensées. Mon corps est inondé d'hormones qui me donnent une sensation agréable d'euphorie toute la journée. J'aimerais vivre toute la vie comme ça. Mais comme pour n'importe quelle drogue, mon corps finit par s'habituer, après une durée qui varie entre 6 mois et 3 ans. Et là, je ne ressens plus cette merveilleuse euphorie.

Le problème
Le problème c'est que je ressens cette énergie porteuse, qui dévore tous les centimètres carrés de mon esprit, pour une autre personne que celle avec qui je suis en couple.

Les risques sont multiples : blesser celui qui me fait confiance depuis que nous sommes ensemble, le perdre, changer de vie alors que celle que j'ai me convient, succomber à une relation qui pourrait ne pas durer, souffrir du jugement de ceux qui m'aiment, être blessée à mon tour dans cette autre relation, etc. 

Et pour gérer ces risques, il faut être capable de raisonner calmement – faculté qui s'avère impossible lorsqu'on est amoureux. Le cœur dévore le cerveau des gens amoureux.


Comment éviter le risque amoureux ?
On ne peut pas tout contrôler dans la vie. On ne peut notamment pas contrôler ce qu'on ressent. Mais si je suis bien dans mon couple et dans la vie que nous avons ensemble, je peux agir pour éviter de tomber amoureux de quelqu'un d'autre.

Quand un gâteau me fait saliver, la marge de manœuvre que j'ai pour résister, c'est de le regarder brièvement et ne pas m'approcher de la vitrine. Surtout, je serai en grand danger si je rentrais dans la pâtisserie.

Chacun de nous rencontre des personnes. Parfois des personnes intéressantes ou appétissantes. Se protéger du risque amoureux et de ses conséquences, ce n'est pas de vouloir contrôler ses émotions. Parce que c'est une mission impossible.

Me protéger du risque amoureux et de ses conséquences sur mon couple, c'est éviter d'aller prendre un verre, ou d'aller dîner au restaurant avec une personne qui me plaît. On ne peut pas s'empêcher de trouver une personne plaisante. Mais on peut s'empêcher de la connaître davantage. Parce que si j'aime ce que je découvre, je mets mon couple en danger.


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Entrer en relation via Internet

18/10/2012

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Facebook, Twitter, msn et autres messageries instantanées, emails…Internet permet l’immédiateté des relations, chacun derrière son ordinateur ou son téléphone mobile. On « connait la personne » avant d’avoir été en face d’elle, par ce qu’elle a montré d’elle sur la Toile. Ainsi, celui qui contrôle le mieux son image devient le plus attirant. Sauf qu’en ayant cette seule porte d’entrée, nous perdons de l’information…
Notre scanner à personne
Nous possédons tous un scanner pour repérer si une personne est dangereuse, agréable, nous convient, etc. Ce scanner inclut plusieurs paramètres dont notamment :

  • Ce que je vois : son regard (droit ou fuyant, doux ou dur…) ou la façon dont il / elle est habillée (s’est-il apprêté ou pas ? correspond à ce que j’aime ou pas ?)
  • Ce que j’entends : Le son de sa voix me charme-t-il ? Parle-t-il tout bas ? Ses intonations me donnent des informations sur le sens.
  • Les micros-expressions : nos visages réagissent en permanence en laissant paraître des expressions subtiles, ténues, difficilement identifiable de façon consciente. Ce sont des messages authentiques de comment la personne se sent.Notre inconscient les capte et nous permet de nous adapter tout aussi inconsciemment [1].
  • Le contexte : j’observe la personne évoluer dans un contexte social donné et conclut sur ses capacités d’adaptation (Si ma mère le voit se comporter comme ça, qu’en pensera-t-elle ? Est-elle un peu rebelle ou très rebelle ? Prend-elle mon opinion en compte ou pas ?)
  • Ce que mon nez m’apprend (messages hormonaux inconscients)
  • Comment « je la/le sens » : ce que mon intuition et mon ressenti me disent
Or ce scanner est performant quand il a le plus de sources d’informations disponibles à sa portée. Autrement dit, plus j’attends avant d’entrer en relation réelle avec la personne, plus je me construis une image fausse de cette personne.


Une relation réelle ?
Une relation réelle c’est une interaction qui implique un face à face direct. Pourquoi ? Parce qu’elle permet à notre scanner de calibrer au mieux la personne. Plus il reçoit d'informations contextualisées, plus il est performant.


Moins je rencontre des personnes, moins je sais comment faire
Depuis la nuit des temps, l’être humain rencontre ses congénères, les renifle et repère ceux avec qui il fera alliance. Avoir la possibilité de « rencontrer des personnes » sans les avoir vues, entendues ou senties peut être considéré comme un tournant dans notre société.

La tentation est grande de nouer des liens par Internet. Et puis de privilégier cet outil immédiat et pratique. Or, derrière mon ordinateur, je manque de pratique dans les relations réelles. J’oublie les règles du jeu. Et ainsi, on peut conclure aussi simplement : "moins je rencontre des personnes, moins je sais comment faire pour interagir". Et puis un jour, je me pose cette question poignante : « Comment je fais pour me faire des amis ? »...


[1] La série « Lie to me »  décrit très bien les micro-expressions, apprend à les repérer consciemment et à les décrypter.

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Devenir parent

6/10/2012

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Vous êtes parent ou envisagez de le devenir ? Avez-vous déjà remarqué le mystère qui entoure le devenir parent ? « Tu verras quand tu auras des enfants… » sonne comme une phrase menaçante ou sous-entendant que « tu ne peux pas comprendre ». C'est excluant, non?

A mon sens, ce mystère recouvre deux réalités indicibles :
  1. Les transformations suite à l'arrivée d'un enfant se passent essentiellement en profondeur et sur un plan inconscient.
  2. Il est politiquement incorrect de dire que cette période merveilleuse est aussi chargée de difficultés.
Qu’est-ce que devenir parent peut changer ?

Devenir parent peut changer votre vie sur 3 plans : l’organisation de vie (contrôlable dans une certaine mesure), l’ordre des priorités (peu négociable) et vos émotions (incontrôlables).

Plus concrètement, voici les points principaux qui sont touchés par le « devenir parent » :
  • Mon identité change. Je me sens différent. Je deviens parent sur le plan pratique et symbolique.
  • Ainsi, ma place dans la société change. Je ne suis plus le dernier maillon de la chaîne : j’ai transmis la vie. Cela me donne une responsabilité et un sens nouveau à mon existence.
  • Mon rôle dans mon couple se transforme. Nous cherchons un nouvel équilibre qui nous convienne à tous les deux. Parfois cela prend plusieurs années.
  • La hiérarchie de mes valeurs s’articule différemment. Autrefois, ce qui était important l’est moins. Et d’autres valeurs deviennent prégnantes.
  • Je me surprends à avoir un autre regard par rapport à mon travail et à vouloir travailler autrement. Je dois gérer mes collaborateurs qui doivent eux aussi s’adapter à ce changement.
  • Je suis touché(e) par des informations ou des situations qui, avant, me laissaient indifférent(e) parce que je ne me sentais pas concerné(e).
  • Enfin, et c’est la pointe visible de l’iceberg : notre organisation de vie est chamboulée. Il faut composer avec les besoins d’une troisième personne qui ne sait pas encore s’occuper d’elle-même.

« Etre parent c’est bonheur ! », chaque parent vous le dira. En même temps, c’est souvent difficile de s’adapter à tous ces changements.


Réactions à ces changements

Les couples se séparent (statistiquement) davantage lors de la première année de l’arrivée d’un enfant. Parce qu’ils n’ont pas été préparés à l’ampleur des changements à venir ni aux premiers mois de vie qui mettent souvent le couple dans une parenthèse momentanée.


Que faire alors pour que cette transition s’opère au mieux ?

Surtout, ne pas lutter contre ces changements ! Ils sont là, dans l’une des valises du « devenir parent ». Il s’agit d’accueillir, accepter une période de flottement, d’adaptation et de perte de repères. Les pièces du puzzle de la vie se remettent en place progressivement d’elles-mêmes.

Ce qui aide :

  • Accepter que certaines choses changent malgré nous – en ce comprise, celles qu’on voulait garder telles qu’elles (motivation haute au travail, sexualité, regard sur le monde…)
  • Soyez pleinement un papa ou une maman si le cœur vous en dit, pendant la période qui vous plait.
  • Savoir que la notion de temporalité est différente : un bébé a des rythmes différents de ceux des adultes. On peut avoir la sensation que le monde s’est ralenti à certains moments. C’est une occasion en or pour faire des choses que vous aimez !
  • Garder en tête que cette période est dite de « transition » : elle est momentanée. A vous de reconstruire, par pallier, un équilibre de vie qui vous plait à tous les deux ! Un jour les enfants sont grands, et ils quittent le nid pour vivre leur propre vie. C’est le job des parents de les en rendre capables.
  • Et surtout : faites-vous plaisir ! L’arrivée d’un enfant est chargée de joies. Profitez-en ! Le reste s’adaptera…


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Je suis engagé(e) dans mon couple

28/9/2012

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Un couple, c’est deux personnes qui sont sur le même bateau : elles vont dans la même direction, partagent le plaisir du voyage et ses aléas.

Ce voyage, comme tous les autres, n’est pas parfait et est rythmé aussi par les imprévus. Les difficultés peuvent provenir du bateau (la mécanique, trou dans la coque, manque d’huile dans les rouages, etc.) mais aussi de l’extérieur (tempête, vent de face, collision avec un autre bateau, etc).

Responsabilités des co-capitaines
Les co-capitaines doivent donc gérer :
  • le partage du gouvernail
  • la gestion d’un éventuel équipage
  • le bon entretien du bateau
  • la résistance aux difficultés imposées par la mer.

Ça fait beaucoup de choses ! Cela nécessite aussi des réunions de coordination (ou de crise) régulière – comme dans n’importe quelle entreprise.

L’illusion de la mer calme
Nous sommes souvent habités de l’illusion (ou le fol espoir...) que la mer sera la plus calme et la plus clémente possible. Or la vie comprend des difficultés.

Aujourd’hui, l’attente devient rare : personne ne doit plus attendre l’été pour manger des tomates, on peut se faire livrer n’importe quoi en 48h maximum, les informations sont accessibles en temps réel… La recherche du plaisir immédiat est devenue évidente.

Malheureusement, plaisir immédiat signifie absence d’effort ou de frustration. Or certains projets de vie demandent du temps et de la persévérance.

Combien d’entre nous ne sont pas tentés de quitter le navire à cause de la tempête acharnée ?

Quelques caps mouvementés
Certains passages peuvent être mouvementés : la première année de co-habitation, l’arrivée d’un nouvel enfant, les six premiers mois de nouvelles responsabilités professionnelles, plusieurs enfants d’âge pré-scolaire et au début de l’école primaire, des travaux dans la maison, le décès d’une personne chère, la perte de son travail…

Ce sont des épreuves de la vie, que nous avons parfois choisies et que nous avons souvent l’impression de subir. Et ces épreuves sont usantes. Ne sont-elles pas aussi la preuve que notre bateau avance ?

Notre bateau avance
Quel bateau n’est pas abimé par la tempête ? Quel bateau avance à la même vitesse avec un vent de face ? Aucun.

Il n’y a pas de recette miracle pour garder le cap malgré les difficultés de la vie. Chacun trouve ses remèdes. Ce qui importe c’est de garder en tête que si les difficultés extérieures s’acharnent, c’est que nous sommes vivants, que nous co-réalisons nos projets et que nous construisons des étapes de vie ensemble.

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