Dans nos relations d’adultes, il nous arrive à tous d’avoir, à un moment, l’impression qu’il n’y a pas d’alternative à ce que nous vivons. « J’ai la sensation désagréable (étouffante ?) de subir quelque chose dans cette relation et de ne rien pouvoir y faire ». Plus le temps passe et moins je perçois comment sortir de cette situation sans heurt.
Exemples :
Exemples :
- « Ma belle-mère nous impose sa présence et, si on s’y oppose, elle risque de tomber malade »
- « Mon mari me parle de façon agressive et je ne peux rien y faire »
- « Mon amie débarque à n’importe quel moment du jour ou de la nuit chez moi et je n’ose pas lui dire que ça me dérange »
Effets de cette sensation de subir
Il y a deux effets principaux et simultanés : je perds progressivement confiance en moi et je me désinvestis émotionnellement de la relation. Par ailleurs, avec le temps, le cercle vicieux (qui part du centre, ici en rose) s’intensifie et la situation s’empire.
1- Je perds confiance en mes capacités à réagir
Chaque fois que cette situation arrive, je me confirme que je suis incapable d’y faire face comme je le souhaiterais vraiment. Et à chaque fois que je me confirme que je suis incapable d’y faire face, je perds confiance en moi. Plus je perds confiance en moi, plus je m’éloigne de la possibilité de réagir.
2 - Je me désinvestis de la relation
J’ai la sensation d’être obligé de vivre cette situation en étant amputé d’une partie de moi (je me restreins d’agir comme je souhaite vraiment le faire – et j’ai de bonnes raisons pour cela). En conséquence, je me désinvestis émotionnellement de cette relation. Je n’ai plus envie de faire d’effort pour cette relation. Si ça continue comme ça, je vais fermer une partie de mon cœur.
Ce qui est en jeu
Essentiellement, j’accepte de subir parce que j’ai peur. Peur que l’autre me quitte, peur de me sentir coupable si ma belle-mère tombe malade, peur de me sentir seul, etc… La peur paralyse ma réaction spontanée.
Quand je ne me défends pas, je piétine les réactions saines qui ont permis à l’être humain de subsister à travers le temps. En quelques sortes, en me laissant faire, j’accepte de subir et surtout, je facilite le terrain à l’autre pour la prochaine fois.
Comment faire pour ne plus subir ?
Il n’est pas question de répondre à l’agression par l’agression mais plutôt d’empêcher l’autre de m’agresser.
Moins je réagis, moins l’autre saura qu’il me blesse. Moins il pourra se calibrer (s’ajuster). Moins nous sortirons de ce piège relationnel.
Plus je subis, plus je lui confirme (implicitement) qu’il a le droit de continuer : « qui ne dit mot, consent »…
Il est aidant d’avoir une vraie conversation, à froid (en dehors du moment critique) pour proposer des règles du jeu qui me conviennent. De toute façon, si je ne le fais pas, je vais être obligé de sortir de cette relation…par la toute petite porte et rester incapable de gérer ce type de situation avec une autre personne à l’avenir.
Envisager le pire comme une possibilité
C’est parce que j’ai peur que je deviens incapable de me défendre. La caractéristique d’une peur est que si elle est souvent très amplifiée par rapport aux risques réels, elle peut aussi être en lien avec la réalité.
Il convient alors de considérer le pire comme une possibilité et d’y apporter des solutions justes pour moi :
Je me redonne ainsi une marge de manœuvre dans l’action. Et je récupère mes membres qui avaient été paralysés.
Il y a deux effets principaux et simultanés : je perds progressivement confiance en moi et je me désinvestis émotionnellement de la relation. Par ailleurs, avec le temps, le cercle vicieux (qui part du centre, ici en rose) s’intensifie et la situation s’empire.
1- Je perds confiance en mes capacités à réagir
Chaque fois que cette situation arrive, je me confirme que je suis incapable d’y faire face comme je le souhaiterais vraiment. Et à chaque fois que je me confirme que je suis incapable d’y faire face, je perds confiance en moi. Plus je perds confiance en moi, plus je m’éloigne de la possibilité de réagir.
2 - Je me désinvestis de la relation
J’ai la sensation d’être obligé de vivre cette situation en étant amputé d’une partie de moi (je me restreins d’agir comme je souhaite vraiment le faire – et j’ai de bonnes raisons pour cela). En conséquence, je me désinvestis émotionnellement de cette relation. Je n’ai plus envie de faire d’effort pour cette relation. Si ça continue comme ça, je vais fermer une partie de mon cœur.
Ce qui est en jeu
Essentiellement, j’accepte de subir parce que j’ai peur. Peur que l’autre me quitte, peur de me sentir coupable si ma belle-mère tombe malade, peur de me sentir seul, etc… La peur paralyse ma réaction spontanée.
Quand je ne me défends pas, je piétine les réactions saines qui ont permis à l’être humain de subsister à travers le temps. En quelques sortes, en me laissant faire, j’accepte de subir et surtout, je facilite le terrain à l’autre pour la prochaine fois.
Comment faire pour ne plus subir ?
Il n’est pas question de répondre à l’agression par l’agression mais plutôt d’empêcher l’autre de m’agresser.
Moins je réagis, moins l’autre saura qu’il me blesse. Moins il pourra se calibrer (s’ajuster). Moins nous sortirons de ce piège relationnel.
Plus je subis, plus je lui confirme (implicitement) qu’il a le droit de continuer : « qui ne dit mot, consent »…
Il est aidant d’avoir une vraie conversation, à froid (en dehors du moment critique) pour proposer des règles du jeu qui me conviennent. De toute façon, si je ne le fais pas, je vais être obligé de sortir de cette relation…par la toute petite porte et rester incapable de gérer ce type de situation avec une autre personne à l’avenir.
Envisager le pire comme une possibilité
C’est parce que j’ai peur que je deviens incapable de me défendre. La caractéristique d’une peur est que si elle est souvent très amplifiée par rapport aux risques réels, elle peut aussi être en lien avec la réalité.
Il convient alors de considérer le pire comme une possibilité et d’y apporter des solutions justes pour moi :
- « Qu’est-ce que je ferais vraiment si ma belle-mère tombait malade ? »
- « Qu’est-ce que je ferais vraiment si mon mari ne voulait pas changer sa façon de s’adresser à moi ? »
- « Qu’est-ce que je ferais vraiment si mon amie ne voulait plus être mon amie ? ».
Je me redonne ainsi une marge de manœuvre dans l’action. Et je récupère mes membres qui avaient été paralysés.