Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Comment savoir si une décision est bonne pour moi ?

19/12/2012

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Devant un choix à faire, il y a plusieurs options qui s’offrent à nous. Comment décider au mieux ?

Il y a deux façons de savoir si mon choix est bon ou pas :
  • Aujourd’hui : quand je me projette dans cette décision – et a fortiori quand je l’ai prise – je me sens soulagée et apaisée.
  • Sur mon lit de mort : quand je connais tous les impacts que cette décision a eue sur ma vie en général.

Je me concentre sur aujourd’hui
Focalisons-nous là où nous avons une prise directe : le reste, c’est souvent du gaspillage de temps et d’énergie. Surtout, concentrer ma réflexion sur les conséquences de ma décision, c’est me créer des angoisses ! Comme il n’existe aucune façon d’avoir une réponse sûre à mes questions sur le futur, je suis en train d’arroser les graines de l’angoisse…et, comme des ronces, elles peuvent pousser à une vitesse folle, recouvrir ma vie et l’asphyxier.

Mes capteurs
J’ai trois sources d’information pour savoir aujourd’hui si ma décision est bonne pour moi :

  • Ma tête : mes pensées - ce que je me dis.
        Exemple : « Il n’y a pas de possibilité de progression dans mon entreprise, avant au moins 1 an »

  • Mon cœur : mon ressenti – ce que je sens sur le plan émotionnel
        Exemple : « Je me sens frustré. Je commence à me démotiver et à perdre confiance en moi »

  • Mon ventre : mon désir – ce dont j’ai envie, ce à quoi j’aspire
        Exemple : « J’ai envie de partir de cette boîte; J'ai envie de m'épanouir professionnellement »
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Influence de mes capteurs
Parmi les 3 capteurs, il y a une sorte de hiérarchie décisionnelle : le ventre (ce que je veux profondément) et le cœur (mes émotions) ont plus de poids dans la décision que le mental (ce que je me dis).

Ainsi, si je prends une décision avec ma tête et que mon cœur ou mon ventre ne sont pas en concordance avec ma tête, je ne me sentirai pas vraiment bien avec moi-même (pas en paix).

Nous sommes d’abord des êtres émotionnels : le cœur et le ventre décident pour nous – contre toute logique rationnelle.



Je suis aligné dans mon axe
En conclusion, quand mes 3 capteurs sont d’accord entre eux, on dit que « je suis aligné ». Mes trois capteurs sont dans le même axe (il n’y en a pas un qui part à droite, l’autre à gauche et le troisième qui leur tourne le dos).

Ceux qui prennent des décisions en conscience, et qui sont satisfaits de leurs choix de vie (et donc heureux), sont ceux qui sont « alignés sur leur axe ».  Être heureux commence peut-être par prendre des décisions qui sont concordantes à la fois avec ce que je pense, ce que je ressens et ce que je désire profondément. Et bien entendu, cela suppose aussi de payer le prix du bonheur : se donner les moyens de mettre cette décision en œuvre.

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Quel job est fait pour moi?

13/12/2012

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Nous grandissons avec l'illusion qu'il n'existe qu'une seule personne qui saura nous rendre heureux (ou heureuse) : c'est le mythe de la « Femme de ma vie » ou du « Prince charmant ». Il est aussi  logique de penser qu'il n'y a qu'un seul métier ou qu'un seul environnement de travail qui puisse nous épanouir.


Levier de l'épanouissement
Je peux rester dans un job parce que je suis tenu par la peur (peur de ne pas trouver de travail ailleurs, peur de ne pas rencontrer au moins tous les critères que ce job-ci nourrit...). Mais ce qui me fait me sentir vivant, épanoui et satisfait de mon travail, c'est que mon job me plaît !

Je suis épanoui dans mon job et je vais rester motivé, au réveil le matin, pour une seule raison : mon  travail me procure plus de plaisirs que de déplaisirs.

Ainsi, plus je vais avoir de plaisirs dans la balance (par rapport aux déplaisirs ou aux contraintes), plus je vais aimer mon travail. Le plaisir est le seul critère qui compte durablement pour définir si un job me motivera durablement.


Mes compétences-plaisir
Concrètement, plus je m'appuie sur des compétences que j'aime utiliser, plus j'aurai du plaisir dans mon travail.

J'ai une réserve de compétences qui me procurent du plaisir. On les appelle les compétences-plaisir. Cela peut être par exemple : mon sens de l'organisation, une grande capacité à résoudre des problèmes, un talent pour rendre les choses belles, une analyse fine de la situation, un sens aiguë de ce qui va se passer, le don pour rendre une soirée entre amis agréables, etc.

Elles s'opposent aux compétences simples qui se définissent ainsi : « je sais faire bien presque dans 100 % des cas et cela ne me procure pas de plaisir ». Les compétences que je qualifie arbitrairement ici de « simples » englobent généralement ce qui est considéré classiquement comme des savoir-faire et des savoir-être. On parle généralement des compétences (simples) en disant "il faut bien", avec la sensation de faire un effort ou d'accomplir un devoir.

Ces compétences-plaisir sont définies très tôt dans la vie et resteront plaisantes pour moi toute la vie. J'ai tendance à les décrire comme « naturelles », « évidentes », « allant de soi » ou « faciles »...ce qu'elles ne sont évidemment pas pour quelqu'un d'autre ! Nous sommes les moins bien placés pour observer ce qui est talentueux en chacun de nous. Je dirais même que certains d'entre sont devenus experts en auto-critique.

Ces compétences-plaisir sont transversales : si j'ai le sens de l'organisation dans ma vie privée, il est évident que je l'aurai dans ma vie professionnelle car je suis une et même personne qui est assise sur une seule réserve d'or.

Mes compétences-plaisir sont plus nombreuses que je ne l'imagine. Je devrais pouvoir en identifier une cinquantaine : le faire avec l'aide de ceux que j'apprécie et qui me connaissent donne des informations encore plus complètes.

Enfin, si je n'utilise pas mes compétences-plaisir, elles sont comme des graines qui attendent d'être arrosées pour devenir de grands arbres pleins de fruits succulents. Ça signifie que j'ai certainement encore des activités-plaisir à découvrir...


Quel job est fait pour moi ?
En conclusion, les jobs dans lesquels je m'épanouirai sont des métiers-environnement qui me permettent d'utiliser (beaucoup) plus de compétences-plaisir que de compétences simples et que d'activités-déplaisirs. Concrètement, pour m'épanouir, 7 activités sur 10 dans mon travail, doivent s'appuyer sur des compétences-plaisir.

Partez à la découverte de vos compétences-plaisir : c'est un travail personnel nourrissant, agréable et utile pour la vie !

Et si jamais vous ne pouvez vraiment pas quitter votre job pour l'instant, au moins vous saurez que teinter vos actions quotidiennes de vos compétences-plaisir vous rendra la journée au moins deux fois plus agréable. Il s'agira alors moins de « ce que je fais » que de « comment je le fais ».

Agissez : la vie est trop courte pour ne pas la rendre la plus plaisante possible...

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Pour garder un bon moral

6/12/2012

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En fin d'année, la tendance à la déprime est plus importante. Il existe un antidote à la déprime et à l'anxiété, quelle que soit la période de l'année. Garder le moral haut permet de se sentir bien dans sa vie et d'avoir de l'énergie pour faire des choses qu'on aime – et que parfois, on aime moins.

Antidote à l'angoisse et à la déprime

La déprime (je ne parle pas de syndrome dépressif) est relié à l'émotion de la tristesse. La tristesse donne une information principale : « C'est la fin de quelque chose ». Cela peut être la fin de ce qui a été aussi bien que la fin de ce qui n'aura jamais eu lieu.

L'angoisse est relié à l'émotion de la peur. L'angoisse donne une information  « Je me sens coincé dans une situation et je ne vois pas comment m'en sortir ». Cela peut être dans une relation ou dans un choix de vie – tant que je ne prends pas de décision ou que je ne fais pas un petit pas vers l'apaisement de cette inquiétude (aller chercher des renseignements, tester une option, etc.).

Ces deux états, souvent difficiles à vivre, ont pour caractéristique commune de s'atténuer avec des activités plaisantes. Autrement dit, le plaisir chasse progressivement la tristesse et la peur.

Renforce l'estime pour soi
Ce qui vous fait plaisir, c'est ce qui, avant de l'accomplir vous fait saliver, vous donne envie.

Plus j'accomplis des actions prévues sur une liste (en les barrant au fur et à mesure), plus je me prouve que je suis capable de réaliser des choses. Plus je me fais plaisir, plus je nourris le cercle vertueux de la confiance en moi. Et progressivement, j'augmente mon estime de moi [1].

Si je n'avance pas dans la vie, par définition, je stagne. Et stagner, c'est mauvais pour le moral. Il est important de se donner de petits objectifs, l'un après l'autre, toute l'année.

L'antidote-vaccin
Quel est cet antidote ? « Pour avoir autant d'effets positifs, il doit être difficile à obtenir ! ». Non ! Il demande sincérité, sens du jeu et peut-être le désir d'être heureux.

Faites-le une fois par an, à la même période de l'année. Planter des graines personnelles à la fin d'un cycle permet de commencer le cycle suivant sur de bonnes bases, conscientes et saines.

Prenez de quoi écrire et répondez sincèrement à cette question : « Pour les 12 prochains mois de ma vie, de quoi ai-je envie ? ».

Notez, notez avec l'ambition réaliste de vous accomplir, notez avec gourmandise, remplissez la liste qui vous accompagnera pendant l'année.

Et surtout, faites ces choses. L'une après l'autre. Et notez-les comme réalisées.

Vous pouvez passer en revue les différents domaines de votre vie : vie personnelle (corps, spiritualité, formation, etc.), vie professionnelle, vie familiale, couple, vie sociale.

Voici un extrait de liste d'envies pour nourrir l'inspiration :
  • prendre un cours de plongée sous-marine
  • essayer le yoga
  • faire un voyage hors d'Europe
  • refleurir la devanture de la maison
  • acquérir un lit confortable
  • suivre une formation en communication efficace
  • organiser un lunch avec mon directeur
  • passer trois soirées par mois en tête-à-tête avec mon conjoint
  • organiser un week-end avec mes copains
  • passer un week-end chez cousine Delphine
  • trouver une bonne adresse de massage ayurvédique
  • acheter la montre de mes rêves
  • repeindre le salon

Par ailleurs, utilisée en pleine forme, la liste des envie fait office de vaccin contre la déprime et l'angoisse.

N'attendez pas d'aller mal pour aller bien !



[1]           L'estime de soi représente « la valeur que je m'attribue », comme l'a très bien compris un géant du cosmétique.


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