Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Plein d'énergie dans la vie !

22/7/2012

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Nous connaissons tous une de ces personnes pleine d’énergie, qui a des rêves et qui les réalise. Elles mènent leur vie comme une aventure palpitante et sont prêtes à beaucoup d’investissement et de sacrifice pour leur projet. On envie leur réussite, sans pour autant avoir envie (ou se sentir capable) d’être autant dans l’extrême.

De quel bois sont faites ces personnes ?
Ou plus utilement : comment pouvons-nous aider nos enfants à faire pousser les graines qu’ils portent en eux pour se sentir accomplis ?

Les études indiquent que les personnes qui osent le plus de choses, celles qui se permettent de vivre le plus en harmonie avec ce qui est important pour elles, ont vécu deux choses spécifiques et simultanées dans l’enfance et l’adolescence.

  1. Tout d’abord, elles se sont senties aimées, respectées et ont été suffisamment valorisées pour que leur estime de d’elles-mêmes soit bonne (sans verser dans les extrêmes). Les parents étaient présents, disponibles, avaient des activités agréables de leur côté. Leurs enfants les sentaient fiers d’eux (sans qu’ils n’aient besoin de le rappeler en permanence).
  2. Ensuite, elles ont eu des parents exigeants qui « mettent la barre haute ».

La frustration : ingrédient nécessaire pour s'accomplir
Pour être capable de faire advenir mes ambitions, il me faut être capable d’être frustrée. Si je ne suis pas capable de gérer ma frustration, je ne suis pas capable de la patience et de l’abnégation nécessaire pour atteindre mes buts. Paradoxalement, le mélange « valorisation » et exigence haute permet d’intégrer facilement la notion de frustration. Et donc de permettre un envol plus haut.

Ma pierre à l'édifice
Est-ce que je donne cela à ceux pour qui je suis un tuteur, un référent ?

En tant que parent ou que manager, est-ce que je suis suffisamment encourageant et valorisant ? Est-ce que je suis suffisamment exigeant ?

Valorisant et exigeant sont deux frères siamois qu’il ne faudrait jamais séparer à la naissance : ils permettent aux autres de se tenir debout et d’avancer de façon constructive.

Et si je n’ai pas reçu cela ?
Si je n’ai pas reçu ça, rien n’est perdu ! C’est à moi de me donner ce dont je peux avoir besoin aujourd’hui. Je peux le faire seul ou en coaching.

A moi de me fournir tous les jours de bonnes choses pour remplir la citerne sans fond de l’estime de moi.

A moi de définir, en sincérité avec ce qui est important pour moi (mes valeurs le plus souvent), mes objectifs en osant rêver haut : « Qu’est-ce que je veux vraiment pour moi ? »

C’est la fabuleuse aventure de la Vie qui commence !


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La colère, cette mal-aimée

15/7/2012

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Parmi les 4 émotions de base (voir les émotions), la colère est la plus mal aimée dans notre société. Pourtant, je l'aime beaucoup.

Chaque émotion est une information. L'information transmise par la colère c'est : "Quelque chose en moi ne se sent pas respecté".  Ce qui n'est pas respecté peut être une valeur, mon identité, mon intégrité (psychologique, physique), mon rythme, mon mode de fonctionnement, mon besoin d'être reconnu...

Ainsi, la colère, c'est l'émotion qui me donne l'énergie pour me défendre !Pourtant, nous avons appris à la taire, l'écraser, la minimiser, la vider de son importance.
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Il y a trois types de cible pour la colère :

  1. Transcendante (c'est de la faute de la société, de Dieu, de cette entreprise)
  2. Contre l'autre (il est égoïste, elle n'a jamais de temps pour moi)
  3. Contre soi (je transforme ma colère sur autrui contre moi : je m'attaque, c'est culpabilité)

La stratégie de la culpabilité est la pire parce qu'en s'attaquant personnellement, on hypothèque son estime de soi et sa capacité à se mettre en mouvement pour remettre de l'ordre dans la situation.

Nous avons donc appris à mettre chaque morceau de colère dans un grand sac et à le refermer soigneusement. Or la colère, c'est comme les bactéries : en circuit fermé, elle se reproduit, se multiplie et finit par faire exploser le sac ... souvent au mauvais endroit, au mauvais moment, sur les mauvaises personnes!

On sait que lorsqu'on est en colère (sur une échelle de l'intensité, à partir de 4/10), on dit des choses qui dépassent notre pensée. On blesse l'autre. On risque d'abîmer et peut-être de casser la relation.

Vider son sac
Malheureusement, la colère est la seule émotion qui ne s'évapore pas. Tant que je n'agis pas pour vider mon sac, et que la situation n'a pas changé, je serai coincé dans le cercle de la colère.

Attention ! On ne "vide pas son sac" n'importe comment ! Ce sont des poubelles qui véhiculent des déchets toxiques : veillez à ce que personne ne soit en contact avec elles - la seule personne capable de les recycler, c'est vous. Veillez également à ne pas ré-ingérer ces déchets. Ressasser sa colère, relire une lettre de colère... rien de mieux pour être encore plus intoxiqué !

Décharger son camion poubelle sur autrui, c'est polluer l'autre, peut-être le contaminer, l'abimer et à terme, s'isoler. Qui a envie de fréquenter quelqu'un qui me vide ses ordures sur la tête...?

Attention : la croyance populaire qui dit qu'en parler avec un ou plusieurs amis permet de se sentir mieux est fausse. Sur le moment, j'ai vidé mon sac. Malheureusement, c'est comme arroser une mauvaise herbe rampante. D'autant que si j'en parle en étant en colère à plus de 4/10, je rajoute de l'engrais.

Que faire alors quand je ressens de la colère ?
  1. Identifier ce qui, précisément, se sent non-respecté chez moi
  2. Faire quelque chose concret sur la situation, de différent, pour agir dessus
  3. Si la situation doit perdurer (pour des raisons sur lesquelles vous n'avez pas de prise), il faut se donner un espace privé de décharge de la colère (crier, hurler, chanter, décharge physique intense, vider son sac par écrit)
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Effets de la colère

8/7/2012

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Un jour, un homme qui souffrait de colère voulu en savoir plus. Il alla voir le sage du village.

Le sage réfléchit, le regarda avec douceur et lui dit :
« Prends ton oreiller, sors dans la nature, déchire-le et laisse le vent disperser les plumes. »

Ne cherchant pas à comprendre, bien que l’idée lui semblait étrange, l’homme s’exécuta. Ce faisant, aucun message subliminal ne lui parvient. Il revint donc auprès du sage.

« Je n'ai pas reçu de message transcendant », lui dit-t-il, confus.

« Je comprends. J’aimerais que tu ailles maintenant ramasser toutes les plumes », lui répondit le sage.

« Mais le vent les a dispersées ! Je pourrais en retrouver quelques unes mais pas toutes! », rétorqua l’homme désemparé.

Le sage répondit avec beaucoup de bienveillance : « Il est aussi difficile de réparer les torts causés par tes paroles que de récupérer les plumes. Certaines plumes resteront toujours dans la nature. Tes paroles ont, elles aussi, fait leur chemin. »

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Processus d'apprentissage

1/7/2012

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On apprend en plusieurs étapes, conscientes ou inconscientes, plus ou moins longues en fonction de la complexité de ce qui est appris pour la personne. Quelle est la dernière chose que vous avez apprise?
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  1. Prise de conscience pour la personne qu'il lui manque des connaissances en matière de savoir (cognitif), savoir-être (comportement) ou savoir-faire (expérience). Elle devient "consciemment incompétente" dans un domaine donné. Exemple : "Je me rends compte que je ne suis pas convaincant quand je me présente à mes collaborateurs pour la première fois".
  2. L'apprentissage de connaissances ou de nouveaux comportements induisent une attention importante de la personne à ce qu'elle fait. Elle veut être sûre qu'elle met bien en place ce qu'elle a appris et procède par essais et expériences. On dit qu' elle est "consciemment compétente". 
  3. Enfin, à force d'entraînement et de répétition, la personne sait faire cette chose sans plus même s'en rendre compte ; on dit alors qu'elle est devenue "inconsciemment compétente". C'est notamment le cas d'excellents orateurs qui sont convaincants sans plus devoir faire d'effort pour l'être.
  4. La personne ne se rend pas compte qu'elle n'a pas certaines connaissances. On dit d'elle qu'elle est "inconsciemment compétente" pour un sujet donné. Exemple : il n'a jamais animé de réunion et ne sait pas qu'il pourrait être un bon orateur.


Le passage de la phase 3 à la phase 4 est grandement facilité par la mise en situation (jeux de rôles, entraînement devant son miroir, répétition, faire ses gammes, etc.). On retient mieux ce qu'on expérimente d'abord.

Le ressenti (corporel et émotionnel) prime sur le mental pour enregistrer une connaissance. Watzlawick le disait élégamment : "L'expérience précède la conscience".
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