Parmi les 4 émotions de base (voir les émotions), la colère est la plus mal aimée dans notre société. Pourtant, je l'aime beaucoup.
Chaque émotion est une information. L'information transmise par la colère c'est : "Quelque chose en moi ne se sent pas respecté". Ce qui n'est pas respecté peut être une valeur, mon identité, mon intégrité (psychologique, physique), mon rythme, mon mode de fonctionnement, mon besoin d'être reconnu...
Ainsi, la colère, c'est l'émotion qui me donne l'énergie pour me défendre !Pourtant, nous avons appris à la taire, l'écraser, la minimiser, la vider de son importance.
Chaque émotion est une information. L'information transmise par la colère c'est : "Quelque chose en moi ne se sent pas respecté". Ce qui n'est pas respecté peut être une valeur, mon identité, mon intégrité (psychologique, physique), mon rythme, mon mode de fonctionnement, mon besoin d'être reconnu...
Ainsi, la colère, c'est l'émotion qui me donne l'énergie pour me défendre !Pourtant, nous avons appris à la taire, l'écraser, la minimiser, la vider de son importance.

Il y a trois types de cible pour la colère :
- Transcendante (c'est de la faute de la société, de Dieu, de cette entreprise)
- Contre l'autre (il est égoïste, elle n'a jamais de temps pour moi)
- Contre soi (je transforme ma colère sur autrui contre moi : je m'attaque, c'est culpabilité)
La stratégie de la culpabilité est la pire parce qu'en s'attaquant personnellement, on hypothèque son estime de soi et sa capacité à se mettre en mouvement pour remettre de l'ordre dans la situation.
Nous avons donc appris à mettre chaque morceau de colère dans un grand sac et à le refermer soigneusement. Or la colère, c'est comme les bactéries : en circuit fermé, elle se reproduit, se multiplie et finit par faire exploser le sac ... souvent au mauvais endroit, au mauvais moment, sur les mauvaises personnes!
On sait que lorsqu'on est en colère (sur une échelle de l'intensité, à partir de 4/10), on dit des choses qui dépassent notre pensée. On blesse l'autre. On risque d'abîmer et peut-être de casser la relation.
Vider son sac
Malheureusement, la colère est la seule émotion qui ne s'évapore pas. Tant que je n'agis pas pour vider mon sac, et que la situation n'a pas changé, je serai coincé dans le cercle de la colère.
Attention ! On ne "vide pas son sac" n'importe comment ! Ce sont des poubelles qui véhiculent des déchets toxiques : veillez à ce que personne ne soit en contact avec elles - la seule personne capable de les recycler, c'est vous. Veillez également à ne pas ré-ingérer ces déchets. Ressasser sa colère, relire une lettre de colère... rien de mieux pour être encore plus intoxiqué !
Décharger son camion poubelle sur autrui, c'est polluer l'autre, peut-être le contaminer, l'abimer et à terme, s'isoler. Qui a envie de fréquenter quelqu'un qui me vide ses ordures sur la tête...?
Attention : la croyance populaire qui dit qu'en parler avec un ou plusieurs amis permet de se sentir mieux est fausse. Sur le moment, j'ai vidé mon sac. Malheureusement, c'est comme arroser une mauvaise herbe rampante. D'autant que si j'en parle en étant en colère à plus de 4/10, je rajoute de l'engrais.
Que faire alors quand je ressens de la colère ?
Nous avons donc appris à mettre chaque morceau de colère dans un grand sac et à le refermer soigneusement. Or la colère, c'est comme les bactéries : en circuit fermé, elle se reproduit, se multiplie et finit par faire exploser le sac ... souvent au mauvais endroit, au mauvais moment, sur les mauvaises personnes!
On sait que lorsqu'on est en colère (sur une échelle de l'intensité, à partir de 4/10), on dit des choses qui dépassent notre pensée. On blesse l'autre. On risque d'abîmer et peut-être de casser la relation.
Vider son sac
Malheureusement, la colère est la seule émotion qui ne s'évapore pas. Tant que je n'agis pas pour vider mon sac, et que la situation n'a pas changé, je serai coincé dans le cercle de la colère.
Attention ! On ne "vide pas son sac" n'importe comment ! Ce sont des poubelles qui véhiculent des déchets toxiques : veillez à ce que personne ne soit en contact avec elles - la seule personne capable de les recycler, c'est vous. Veillez également à ne pas ré-ingérer ces déchets. Ressasser sa colère, relire une lettre de colère... rien de mieux pour être encore plus intoxiqué !
Décharger son camion poubelle sur autrui, c'est polluer l'autre, peut-être le contaminer, l'abimer et à terme, s'isoler. Qui a envie de fréquenter quelqu'un qui me vide ses ordures sur la tête...?
Attention : la croyance populaire qui dit qu'en parler avec un ou plusieurs amis permet de se sentir mieux est fausse. Sur le moment, j'ai vidé mon sac. Malheureusement, c'est comme arroser une mauvaise herbe rampante. D'autant que si j'en parle en étant en colère à plus de 4/10, je rajoute de l'engrais.
Que faire alors quand je ressens de la colère ?
- Identifier ce qui, précisément, se sent non-respecté chez moi
- Faire quelque chose concret sur la situation, de différent, pour agir dessus
- Si la situation doit perdurer (pour des raisons sur lesquelles vous n'avez pas de prise), il faut se donner un espace privé de décharge de la colère (crier, hurler, chanter, décharge physique intense, vider son sac par écrit)