Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
  • Articles
  • Qui suis-je?
  • Newsletter

Etre clair avec ses émotions

26/8/2012

0 Commentaires

 
Photo
En tant qu'être humain, je ressens des émotions en permanence. Nous sommes habitués à ne pas écouter ce que nous disent nos émotions. Et à l'heure où toutes les échanges s'accélèrent et que le temps du recul et de la décantation deviennent des exercices acrobatiques, cela commence à devenir un problème de société.

Nous avons 4 émotions principales : peur, colère, tristesse et joie. Comme les couleurs de base, elles peuvent créer des émotions mélangées.

Les émotions sont des informations. Chacune d'entre elles nous donne un message (que nous écoutons ou non). "L'intelligence de terrain" serait de les prendre en considération. C'est parce que Cromagnon les a écouté que l'espèce humaine est  vivante : ces informations sont fondamentales pour notre équilibre. Je développerai chacune de ces émotions sur ce blog.

Si nous nions que nous avons reçu un courrier alors qu'il est dans la boîte-aux-lettres, nous prenons le risque de payer des amendes majorées ou de nous retrouver au tribunal pour une situation qui aurait pu être rapidement réglée avec peu d'effort.

Une "e-motion", comme son nom l'indique, nous met en mouvement, dans le sens que nous choisissons. Que se passe-t-il si le traitement de l'émotion ne se fait plus, parce que le temps me manque, parce que je ne sais pas comment faire ? Comment alors choisir la direction qui est la bonne pour moi?

Il est urgent de prendre le temps de s'écouter.
Faire un point : "Sur un baromètre de 1 à 10 (10 étant le plus élevé), où en suis-je pour chacune de ces 4 émotions ?" et identifier ce qui me met en colère, ce qui me rend triste, frustré, ce qui m'inquiète...

Cette hygiène émotionnelle, aussi nécessaire, pour bien fonctionner que de se laver le corps, s'appelle "être clair avec ses émotions" : si je sais toujours où j'en suis sur mon tableau de bord émotionnel, je suis en mesure de prendre les bonnes décisions pour moi.

0 Commentaires

Comment faire un burn-out?

19/8/2012

1 Commentaire

 
Photo
Burn-out est traduit en français par « Syndrome d’épuisement professionnel ». Il est à prendre très au sérieux car ses symptômes, sur lesquels aucun médicament n’a de prise, peut dégénérer en dépression nerveuse.

La moyenne des absences professionnelles liées au burn-out est de 3 à 4 mois. Et moins de la moitié de ces personnes réoccuperont leur poste.

Définition
Le burn-out est le résultat d’une sur-adaptation relativement longue à un stress important. Ce n’est pas un échec mais bien un signal d’alarme à écouter.

Certaines personnes présentent des terrains plus propices que d’autres : les perfectionnistes, ceux qui ont du mal à dire « non », ceux qui ne font jamais de pause au boulot, ceux pour qui le travail représente une part identitaire, les personnes dont les capacités relationnelles sont sollicitées tous les jours…

Certaines périodes de la vie le favorisent : les périodes difficiles (deuil, séparation…), en début de carrière lorsque l’on cherche à faire ses preuves à tout prix, la quarantaine quand nos réalisations ne correspondent pas toujours à nos aspirations, quand on perd ses repères au travail et qu'on ne connait plus vraiment sa valeur professionnelle...

Symptômes
Ils sont nombreux et sont parfois confondus avec la dépression : perte d’estime de soi, fatigue importante, irritabilité, frustration, sommeil perturbé, découragement, oublis de rendez-vous, difficultés de finir un travail en cours, perte de concentration, problèmes de mémoire, impression de ne jamais récupérer…

Comment éviter le burn-out
Il faut conserver un équilibre de vie, quelque soit la situation, sur au moins trois piliers (professionnel, personnel (hobby, sport…) et familial) – cela permet de répartir les centres d’intérêt et de garder « l’esprit aéré ».

Comment aider une personne qui souffre de burn-out :
  • Valoriser ses succès passés afin de réhabiliter la confiance en soi, l’estime de lui / d’elle
  • Orienter des activités et des discussions sur des sujets autres que ses sujets habituels de préoccupation.
  • Une coupure telle que de longues vacances peuvent aider.

Une rechute est à prendre très au sérieux. Un coaching peut aider à identifier les réelles priorités de cette personne et à réintégrer un équilibre dans sa vie.

1 Commentaire

Processus de deuil

5/8/2012

2 Commentaires

 
Nous entamons un processus de deuil dans deux situations : soit parce que quelqu'un qui nous touche vient de mourir, soit parce que quelque chose d'important change dans notre vie (rupture amoureuse, déménagement, réorganisation au travail, quand un proche perd la mémoire, etc.).

Le processus de deuil suit un processus que le Dr. Kübler-Ross a mis en exergue dans les années 60 :

  1. Choc :  commence au moment de l'annonce. Sa durée est variable (1 seconde ou 1 semaine, par  exemple), en fonction de ce que ça vient toucher chez la personne. Le choc paralyse la capacité d'analyse.
  2. Déni : "Non! C'est pas vrai! Je ne le crois pas. C'est impossible". C'est un sas de protection qui permet d'éviter de s'effondrer sous une lame trop intense. Ce droit à "impacter l'information" doit être respecté : plus l'entourage voudra convaincre la personne, plus elle campera dans le déni et souffrira.
  3. Colère : "C'est injuste!", "Il est hors de question que je me plie à ce nouveau système informatique!", "Je suis fâchée sur Dieu" ou "Je lui en veux : il est mort alors qu'il m'avait promis de vivre vieux à mes côtés". Plus je suis touchée par la situation, plus la colère est forte ou dure longtemps. On entame aussi des tentatives de marchandage (aux termes impossibles) pour faire revenir la situation "comme avant" : "si je prie tous les jours, faites-le revenir", "accordez-moi de vivre plus longtemps pour voir mes petits-enfants" ou "raconte-moi encore quand tu m'as trompé, ça me permet de passer au travers". L'entourage doit suivre quelques règles de conduite : rester dans l'empathie, ne pas céder au marchandage, ne pas raisonner la personne (argumenter) ou vouloir la calmer. Souvenez-vous que la colère n'a rien à voir avec vous et est nécessaire pour sortir de la souffrance.
  4. Tristesse : c'est le moment où on s'effondre sous sa couette. Une partie de nous accepte émotionnellement que c'est la fin de quelque chose et c'est bien de le pleurer. C'est la dernière étape souffrante du processus de deuil.
  5. Renonciation : j'accepte de renoncer à des choses que j'avais avant d'entamer la courbe du deuil (confort d'outils de travail que je maîtrise, sortie-habitude au théâtre avec mon conjoint, ...). Je commence à être capable de "raisonner" parce que je sors progressivement du tsunami émotionnel.
  6. Acceptation : Je peux en parler avec paix et recul.
  7. Élaboration d'un nouveau projet : je remplace ce que j'avais par quelque chose de nouveau que j'élabore. C'est un processus itératif : je commence à avoir envie d'autre chose et ce projet donne un nouveau sens à ma vie. Plus il me donne du sens, plus je peux entrer dans cet "autre modèle" avec enthousiasme.
Photo
Compléments d'informations importants :

  1. Tout le monde traverse ces étapes dans cet ordre défini. Surtout, nous les traversons généralement sans prendre conscience que nous suivons un chemin nécessaire pour guérir nos blessures. 
  2. Cette traversée du tunnel n'est ni linéaire ni régulière : on fait des aller-retour entre une étape et la suivante, comme un balancier, jusqu'à ce que nous soyons prêt à y basculer entièrement. Il y a aussi des étapes qui peuvent prendre plus de temps qu'une autre, en fonction de ce que ça vient toucher chez la personne. Exemples : la colère durera longtemps si cela résonne sur une sensibilité à l'abandon ou si un changement profond dans le travail arrive à quelqu'un qui est en poste depuis 15 ans.
  3. La durée de chaque étape est tout à fait variable, en fonction des "thèmes" que ce deuil vient toucher chez soi. On peut passer de l'autre côté du gouffre en 1h ou en 1 an...
  4. Il n'existe aucun moyen pour traverser le processus de deuil en faisant l'économie de la souffrance. On peut seulement le traverser plus rapidement en prenant conscience du processus et de l'étape dans laquelle nous sommes. Et en acceptant de ressentir ce qu'on ressent. Par ailleurs, le traverser plus rapidement ne signifie pas souffrir plus intensément.
Certaines personnes ont si peur d'entamer le processus de deuil qu'elles font "le saut de Tarzan" en passant du choc à l'élaboration d'un nouveau projet. Malheureusement, tant qu'elles n'ont pas traversé ce tunnel dans le noir, elles demeurent des bombes émotionnelles à retardement et sont obligées de dépenser beaucoup d'énergie au quotidien pour verrouiller l'expression de leurs sensibilités. Au final, ça leur demande plus d'énergie que de suivre la courbe du deuil.

C'est quand on agit contre-nature que les problèmes surviennent...

2 Commentaires

    Archives

    Août 2014
    Janvier 2014
    Décembre 2013
    Septembre 2013
    Mai 2013
    Décembre 2012
    Novembre 2012
    Octobre 2012
    Septembre 2012
    Août 2012
    Juillet 2012
    Juin 2012

    Sujets

    Tout
    Couple
    Enfant
    Femme
    Relations
    Santé
    Soi Même
    Soi Même

Powered by Create your own unique website with customizable templates.