Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Comment je me limite malgré moi

21/8/2014

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"Je ne sais pas si j'en suis capable..."

"Ca n'arrivera jamais : ça parait trop fou!"

"Pourquoi le ferai-je alors que personne ne le fait?"

"Ça va être difficile, c'est sur'"


Plus peur de réussir que de rater


L’être humain a davantage peur de réussir que de rater. Nous savons à quoi ressemble le « vivre petit ». Nous sommes effrayés par l’infini des possibilités. Certes, nous cherchons tous à être heureux. Pourtant, nous avons souvent le réflexe de nous enfermer rapidement dans nos paradigmes limitants.

L’être humain craint davantage sa puissance personnelle que sa part d’ombre, plutôt connue. Que se passera-t-il quand je vivrai ce à quoi j’aspire ? Comment vais-je réussir à maintenir cet état ? Est-ce que j’ose croire que je mérite tout ce bonheur ? Si je perds ce que j’ai quand je suis au sommet de mon épanouissement, ça ne peut être que moins bien ensuite.

Souvent, nous avons été éduqués dans la peur de perdre, dans la peur de manquer, dans la certitude que toute la vie nous n’aurons pas assez pour être vraiment heureux. Ces phrases constituent des croyances. Et elles nous limitent dans la vie que nous souhaitons mener.


Mes mots influencent ma vie

Les mots que nous utilisons influencent notre façon de nous considérer en tant que personne. Ils peuvent diminuer la liberté à laquelle notre Être aspire. Par ailleurs, ils influencent aussi le type d'hormones que nous produisons : hormones de vie ou ...hormones de mort.

Analysons la façon dont nous parlons de nous-mêmes au quotidien. Ils sont le reflet de la façon dont nous nous appréhendons.


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Les phrases toxiques

Ces petites phrases nous assassinent. Elles nous diminuent, nous coupent de nous ou nous limitent.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles elles sont toxiques. Par ailleurs, plus je les dis, plus elles m'intoxiquent :

  1. Elles nous programment à l’échec ou la difficulté (les êtres humains passent leur temps à se confirmer que leurs croyances sont justes, quitte à ce qu’elles soient à contre-courant de leurs aspirations profondes)
  2. Elle diminue l’estime que j’ai pour moi.
  3. Elles me mettent beaucoup de pression sur les épaules.
  4. Elles relaient une vision de la vie qui va me limiter pour mes actions futures.


Retrouvons de la liberté d’être par nos mots


Ces mots limitent ma vie et ce que je crois qu’il est possible d’y faire. Je les ai certainement appris comme cela (famille, école, amis, travail…). Quoi qu'il en soit, ces mots ne sont pas bons pour moi. Ils attaquent mon mental et mon moral ; mon corps réagit en conséquence.

A chaque fois que j'utilise ces mots, je renforce cette conception de la "vie" en moi. Est-ce vraiment ce que je veux pour moi?

Donnons-nous le droit d'exprimer notre vie dans un cadre référentiel qui nous convient vraiment : c'est un moyen facile de se redonner de la liberté d'être.

Nous avons la responsabilité de choisir les mots que nous utilisons quand nous parlons de nous-mêmes - que se soit seul(e) ou à d'autres personnes. Pensons aussi que nous transmettons ces poids inutiles aux enfants qui nous entendent parler comme cela.
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Puissance de la femme

14/8/2014

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La Première Femme est assise devant sa hutte quand la Femme Tortue vient lui rendre visite. Première Femme avait  été occupée toute la matinée. Elle était fatiguée et avait encore une longue liste de choses à faire. La Femme Tortue la regarda perplexe.

« Pourquoi es-tu si fatiguée? » demanda-t-elle.

« J'ai tellement de choses à faire », soupira la Première Femme, « et je suis tellement débordée que je ne peux pas tout faire.»

« Oh », dit la Femme Tortue à bon escient, « tu n'as pas encore trouvé. »

La Femme Tortue s'assit lentement à côté de la Première Femme. « Tu as besoin de laisser aller et de flotter », a-t-elle expliqué. « Flotte avec les courants des océans; un petit battement de nageoire te transportera des milliers de kilomètres.»

« Comment puis-je flotter? » dit la Première Femme, étonnée. « Je suis une créature de la terre! J'ai beaucoup de choses à faire! »

« Le flux est tout autour de nous », dit la Femme Tortue. « Il se niche dans les collines et les arbres. Ton cœur et le plaisir sont tes nageoires. Sens où coule ton plaisir, sens où ton cœur s'ouvre : ta joie te transportera vers ton désir. Tu n'es jamais loin de ton abondance. Et tout se fera, peut-être autrement que ce que tu avais prévu. Mais tout se fera. »

Elle fait une pause et sourit. «Tu as juste à flotter dans le plaisir et la joie.»


Alors, la Première Femme laissa tomber sa liste des tâches en attente et se coucha sur le dos pour remplir son cœur de plaisir.


Inspiré d'une méditation proposée par Miranda Gray
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C'est notre puissance personnelle qui nous effraie

31/1/2014

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L'être humain a davantage peur de réussir, de s'épanouir, d'accomplir ses aspirations, d'être heureux que d'accumuler des scénarios d'échec.


Aussi paradoxal que cela apparaisse, réussir fait plus peur que rater.
Autrement dit, nous craignons plus d'être pleinement déployés que d'être malheureux.




" Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux?"

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être? Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.

L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.

Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."


Nelson Mandela, extraits du discours d'investiture, 1994.

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Je suis fatigué(e)

31/12/2013

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« Je suis vidé »

« Je me sens fatigué »


« Je suis épuisée »

« Je suis lasse »


Ce sont des phrases que nous prononçons par habitude.
Sans nous rendre compte de l’impact qu’elles ont sur nous.


Le risque de généraliser abusivement


Toutes les parties de mon être ne sont pas « fatiguées ». C’est rare que ce soit le cas. Pourtant, lorsque je me déclare « fatigué », toutes les parties de moi le deviennent…surtout si je me définis par en cela disant « JE SUIS … » (plutôt que « je me sens » qui est beaucoup plus momentané).

J’englobe tout mon être dans un petit mot et cela a beaucoup d’impact sur la façon dont je me perçois, sur les actions que je vais poser – et la façon dont je vais les mener.

Globalement, si je dis « je suis fatigué », je me limite, je m’ampute d’une partie de mes ressources qui elles, sont toujours activables.


Qu’est-ce qui est fatigué en moi en ce moment ?

Il est intéressant de se poser cette simple question : « Qu’est-ce qui est fatigué en moi, pour l’instant ? » et d’identifier, parmi les réponses possibles, ce qui est réellement touché en moi :

  • Je suis fatigué mentalement, intellectuellement : j’ai la tête remplie, j’ai appris beaucoup de choses intellectuelles (comme après certaines journées de formation) ou j’ai beaucoup réfléchi. C’est ma tête qui est fatiguée.

  • Je suis fatigué nerveusement ou émotionnellement : j’ai accumulé des émotions, des tensions ou du stress. C’est la dimension du cœur qui est fatiguée.

  • Je suis fatigué physiquement : j’ai trop peu dormi, mal alimenté mon corps ou dépensé beaucoup d’énergie physique. C’est mon corps qui est fatigué.


Récupérer de l’énergie


Afin de récupérer de l’énergie, évitons d’abord d’en perdre ! Pourquoi ne pas parler de ma fatigue en l’attribuant à la partie de moi qui est fatiguée?

Par exemple : « Mon corps est fatigué » ou « Je suis fatiguée nerveusement »

Par ailleurs, cet exercice me permet de rester clair avec moi-même et de piloter mon quotidien en conscience. D’abord parce que je peux veiller sur la partie qui est fatiguée en moi (reposer ma tête si elle est saturée, par exemple) et ensuite parce que cela me permet de me protéger à l’avenir en limitant, autant que possible, les causes de cette fatigue.


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Le jour où je me suis aimé pour de vrai

26/12/2013

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert ... l'Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s'appelle... la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c'est... le Savoir vivre.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter car du chaos naissent les étoiles.



Charlie Chaplin.



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La migraine ou quand je suis divisé(e)

15/9/2013

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Notre corps nous envoie des informations nous concernant. Et cette voie de communication de soi avec soi-même est merveilleuse ! Si je n’écoute pas ces « signaux faibles » (les informations chuchotées), il y a de fortes probabilités pour que mon corps continue à m’informer en criant plus fort.

En quoi est-ce utile ?

Ecouter ces signaux nous permet de nous ajuster dans notre vie en prenant des décisions justes pour nous.

Si mon corps fonctionne différemment de ce qu’il a l’habitude de faire, je peux peut-être y percevoir un message en lien avec ce que je suis en train de vivre. Chacun a ses « canaux de distribution » privilégiés : les intestins, l’estomac, la tête, le dos, les jambes, etc.

 
La migraine

Jacques Salomé avait coutume de décrire la migraine comme une « mi-graine » : une graine coupée en deux. Avec l’expérience, j’ai trouvé utile de comprendre les migraines comme une information que deux parties en moi sont divisées sur un sujet particulier. Les migraines peuvent refléter nos ambivalences :

  • « J’ai envie de ceci et, en même temps, une autre partie de moi n’en a pas envie »
  • « Je veux faire ça et, en même temps, j’ai des arguments pour ne pas le faire »
  • « Je dois entreprendre ce projet et en même temps je n’en ai pas envie »
  • Deux choses importantes chez moi sont en conflit (ma valeur d’engagement et mon besoin de prendre soin de moi, par exemple)

Parfois, nous nous engageons sur un chemin et, en marchant dessus, nous nous rendons compte que ce chemin ne nous convient pas. Pas parce qu’il n’est pas parfait. Mais plutôt parce qu’il vient en confrontation avec quelque chose d’essentiel pour nous.

Si nous n’en prenons pas conscience, notre corps nous rappelle à nous-même. Les migraines à répétition peuvent aussi provenir de ce que nous continuons sur un chemin qui, au fond, ne nous convient pas.


Comment je peux comprendre mes migraines ?


Mes migraines parlent de mes ambivalences d’être humain : une partie de moi est « pour », une autre partie de moi est « contre » - aucune d’entre elle n’est meilleure. Ces deux parties de moi se valent absolument. Elles me constituent.

La première partie du chemin consistera peut-être à me questionner concrètement sur : « Qu’est-ce qui ne me convient pas dans ce que je vis ? » ou « Quelles sont les deux parties de moi en conflit actuellement ? ».

Exemples :
  • « J’ai envie d’agir de façon autonome mais si je le fais, je risque de perdre l’attention de mon compagnon »
  • « J’aime mon travail et je ne peux pas continuer à travailler dans ces conditions »
  • « Je suis fatigué et je dois me lever tôt demain pour faire passer un message auquel je n’adhère pas lors d’une réunion »
  • « Je veux travailler et j’aimerais passer plus de temps avec mes enfants »

La deuxième étape du chemin pour se débarrasser de ses migraines consiste à prendre une décision par rapport à ce conflit interne. Je dois donc agir. Cette action peut revêtir différentes formes : parler en sincérité et dire ce que j’ai sur le cœur (à mon compagnon, aux personnes de ma réunion, à mes enfants, à mon patron…), me pardonner, changer d’horaires de travail (momentanément ou durablement), … ajuster cette partie de ma vie pour qu’elle me convienne déjà un peu plus.

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La voie juste

18/5/2013

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«Du côté ou il y a le plus de joie, c'est là qu'il y a le plus de vérité...»

Paul Claudel

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Comment savoir si une décision est bonne pour moi ?

19/12/2012

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Devant un choix à faire, il y a plusieurs options qui s’offrent à nous. Comment décider au mieux ?

Il y a deux façons de savoir si mon choix est bon ou pas :
  • Aujourd’hui : quand je me projette dans cette décision – et a fortiori quand je l’ai prise – je me sens soulagée et apaisée.
  • Sur mon lit de mort : quand je connais tous les impacts que cette décision a eue sur ma vie en général.

Je me concentre sur aujourd’hui
Focalisons-nous là où nous avons une prise directe : le reste, c’est souvent du gaspillage de temps et d’énergie. Surtout, concentrer ma réflexion sur les conséquences de ma décision, c’est me créer des angoisses ! Comme il n’existe aucune façon d’avoir une réponse sûre à mes questions sur le futur, je suis en train d’arroser les graines de l’angoisse…et, comme des ronces, elles peuvent pousser à une vitesse folle, recouvrir ma vie et l’asphyxier.

Mes capteurs
J’ai trois sources d’information pour savoir aujourd’hui si ma décision est bonne pour moi :

  • Ma tête : mes pensées - ce que je me dis.
        Exemple : « Il n’y a pas de possibilité de progression dans mon entreprise, avant au moins 1 an »

  • Mon cœur : mon ressenti – ce que je sens sur le plan émotionnel
        Exemple : « Je me sens frustré. Je commence à me démotiver et à perdre confiance en moi »

  • Mon ventre : mon désir – ce dont j’ai envie, ce à quoi j’aspire
        Exemple : « J’ai envie de partir de cette boîte; J'ai envie de m'épanouir professionnellement »
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Influence de mes capteurs
Parmi les 3 capteurs, il y a une sorte de hiérarchie décisionnelle : le ventre (ce que je veux profondément) et le cœur (mes émotions) ont plus de poids dans la décision que le mental (ce que je me dis).

Ainsi, si je prends une décision avec ma tête et que mon cœur ou mon ventre ne sont pas en concordance avec ma tête, je ne me sentirai pas vraiment bien avec moi-même (pas en paix).

Nous sommes d’abord des êtres émotionnels : le cœur et le ventre décident pour nous – contre toute logique rationnelle.



Je suis aligné dans mon axe
En conclusion, quand mes 3 capteurs sont d’accord entre eux, on dit que « je suis aligné ». Mes trois capteurs sont dans le même axe (il n’y en a pas un qui part à droite, l’autre à gauche et le troisième qui leur tourne le dos).

Ceux qui prennent des décisions en conscience, et qui sont satisfaits de leurs choix de vie (et donc heureux), sont ceux qui sont « alignés sur leur axe ».  Être heureux commence peut-être par prendre des décisions qui sont concordantes à la fois avec ce que je pense, ce que je ressens et ce que je désire profondément. Et bien entendu, cela suppose aussi de payer le prix du bonheur : se donner les moyens de mettre cette décision en œuvre.

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Quel job est fait pour moi?

13/12/2012

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Nous grandissons avec l'illusion qu'il n'existe qu'une seule personne qui saura nous rendre heureux (ou heureuse) : c'est le mythe de la « Femme de ma vie » ou du « Prince charmant ». Il est aussi  logique de penser qu'il n'y a qu'un seul métier ou qu'un seul environnement de travail qui puisse nous épanouir.


Levier de l'épanouissement
Je peux rester dans un job parce que je suis tenu par la peur (peur de ne pas trouver de travail ailleurs, peur de ne pas rencontrer au moins tous les critères que ce job-ci nourrit...). Mais ce qui me fait me sentir vivant, épanoui et satisfait de mon travail, c'est que mon job me plaît !

Je suis épanoui dans mon job et je vais rester motivé, au réveil le matin, pour une seule raison : mon  travail me procure plus de plaisirs que de déplaisirs.

Ainsi, plus je vais avoir de plaisirs dans la balance (par rapport aux déplaisirs ou aux contraintes), plus je vais aimer mon travail. Le plaisir est le seul critère qui compte durablement pour définir si un job me motivera durablement.


Mes compétences-plaisir
Concrètement, plus je m'appuie sur des compétences que j'aime utiliser, plus j'aurai du plaisir dans mon travail.

J'ai une réserve de compétences qui me procurent du plaisir. On les appelle les compétences-plaisir. Cela peut être par exemple : mon sens de l'organisation, une grande capacité à résoudre des problèmes, un talent pour rendre les choses belles, une analyse fine de la situation, un sens aiguë de ce qui va se passer, le don pour rendre une soirée entre amis agréables, etc.

Elles s'opposent aux compétences simples qui se définissent ainsi : « je sais faire bien presque dans 100 % des cas et cela ne me procure pas de plaisir ». Les compétences que je qualifie arbitrairement ici de « simples » englobent généralement ce qui est considéré classiquement comme des savoir-faire et des savoir-être. On parle généralement des compétences (simples) en disant "il faut bien", avec la sensation de faire un effort ou d'accomplir un devoir.

Ces compétences-plaisir sont définies très tôt dans la vie et resteront plaisantes pour moi toute la vie. J'ai tendance à les décrire comme « naturelles », « évidentes », « allant de soi » ou « faciles »...ce qu'elles ne sont évidemment pas pour quelqu'un d'autre ! Nous sommes les moins bien placés pour observer ce qui est talentueux en chacun de nous. Je dirais même que certains d'entre sont devenus experts en auto-critique.

Ces compétences-plaisir sont transversales : si j'ai le sens de l'organisation dans ma vie privée, il est évident que je l'aurai dans ma vie professionnelle car je suis une et même personne qui est assise sur une seule réserve d'or.

Mes compétences-plaisir sont plus nombreuses que je ne l'imagine. Je devrais pouvoir en identifier une cinquantaine : le faire avec l'aide de ceux que j'apprécie et qui me connaissent donne des informations encore plus complètes.

Enfin, si je n'utilise pas mes compétences-plaisir, elles sont comme des graines qui attendent d'être arrosées pour devenir de grands arbres pleins de fruits succulents. Ça signifie que j'ai certainement encore des activités-plaisir à découvrir...


Quel job est fait pour moi ?
En conclusion, les jobs dans lesquels je m'épanouirai sont des métiers-environnement qui me permettent d'utiliser (beaucoup) plus de compétences-plaisir que de compétences simples et que d'activités-déplaisirs. Concrètement, pour m'épanouir, 7 activités sur 10 dans mon travail, doivent s'appuyer sur des compétences-plaisir.

Partez à la découverte de vos compétences-plaisir : c'est un travail personnel nourrissant, agréable et utile pour la vie !

Et si jamais vous ne pouvez vraiment pas quitter votre job pour l'instant, au moins vous saurez que teinter vos actions quotidiennes de vos compétences-plaisir vous rendra la journée au moins deux fois plus agréable. Il s'agira alors moins de « ce que je fais » que de « comment je le fais ».

Agissez : la vie est trop courte pour ne pas la rendre la plus plaisante possible...

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Pour garder un bon moral

6/12/2012

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En fin d'année, la tendance à la déprime est plus importante. Il existe un antidote à la déprime et à l'anxiété, quelle que soit la période de l'année. Garder le moral haut permet de se sentir bien dans sa vie et d'avoir de l'énergie pour faire des choses qu'on aime – et que parfois, on aime moins.

Antidote à l'angoisse et à la déprime

La déprime (je ne parle pas de syndrome dépressif) est relié à l'émotion de la tristesse. La tristesse donne une information principale : « C'est la fin de quelque chose ». Cela peut être la fin de ce qui a été aussi bien que la fin de ce qui n'aura jamais eu lieu.

L'angoisse est relié à l'émotion de la peur. L'angoisse donne une information  « Je me sens coincé dans une situation et je ne vois pas comment m'en sortir ». Cela peut être dans une relation ou dans un choix de vie – tant que je ne prends pas de décision ou que je ne fais pas un petit pas vers l'apaisement de cette inquiétude (aller chercher des renseignements, tester une option, etc.).

Ces deux états, souvent difficiles à vivre, ont pour caractéristique commune de s'atténuer avec des activités plaisantes. Autrement dit, le plaisir chasse progressivement la tristesse et la peur.

Renforce l'estime pour soi
Ce qui vous fait plaisir, c'est ce qui, avant de l'accomplir vous fait saliver, vous donne envie.

Plus j'accomplis des actions prévues sur une liste (en les barrant au fur et à mesure), plus je me prouve que je suis capable de réaliser des choses. Plus je me fais plaisir, plus je nourris le cercle vertueux de la confiance en moi. Et progressivement, j'augmente mon estime de moi [1].

Si je n'avance pas dans la vie, par définition, je stagne. Et stagner, c'est mauvais pour le moral. Il est important de se donner de petits objectifs, l'un après l'autre, toute l'année.

L'antidote-vaccin
Quel est cet antidote ? « Pour avoir autant d'effets positifs, il doit être difficile à obtenir ! ». Non ! Il demande sincérité, sens du jeu et peut-être le désir d'être heureux.

Faites-le une fois par an, à la même période de l'année. Planter des graines personnelles à la fin d'un cycle permet de commencer le cycle suivant sur de bonnes bases, conscientes et saines.

Prenez de quoi écrire et répondez sincèrement à cette question : « Pour les 12 prochains mois de ma vie, de quoi ai-je envie ? ».

Notez, notez avec l'ambition réaliste de vous accomplir, notez avec gourmandise, remplissez la liste qui vous accompagnera pendant l'année.

Et surtout, faites ces choses. L'une après l'autre. Et notez-les comme réalisées.

Vous pouvez passer en revue les différents domaines de votre vie : vie personnelle (corps, spiritualité, formation, etc.), vie professionnelle, vie familiale, couple, vie sociale.

Voici un extrait de liste d'envies pour nourrir l'inspiration :
  • prendre un cours de plongée sous-marine
  • essayer le yoga
  • faire un voyage hors d'Europe
  • refleurir la devanture de la maison
  • acquérir un lit confortable
  • suivre une formation en communication efficace
  • organiser un lunch avec mon directeur
  • passer trois soirées par mois en tête-à-tête avec mon conjoint
  • organiser un week-end avec mes copains
  • passer un week-end chez cousine Delphine
  • trouver une bonne adresse de massage ayurvédique
  • acheter la montre de mes rêves
  • repeindre le salon

Par ailleurs, utilisée en pleine forme, la liste des envie fait office de vaccin contre la déprime et l'angoisse.

N'attendez pas d'aller mal pour aller bien !



[1]           L'estime de soi représente « la valeur que je m'attribue », comme l'a très bien compris un géant du cosmétique.


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