Aglae Katz : Blog pour des relations harmonieuses
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Comment je me limite malgré moi

21/8/2014

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"Je ne sais pas si j'en suis capable..."

"Ca n'arrivera jamais : ça parait trop fou!"

"Pourquoi le ferai-je alors que personne ne le fait?"

"Ça va être difficile, c'est sur'"


Plus peur de réussir que de rater


L’être humain a davantage peur de réussir que de rater. Nous savons à quoi ressemble le « vivre petit ». Nous sommes effrayés par l’infini des possibilités. Certes, nous cherchons tous à être heureux. Pourtant, nous avons souvent le réflexe de nous enfermer rapidement dans nos paradigmes limitants.

L’être humain craint davantage sa puissance personnelle que sa part d’ombre, plutôt connue. Que se passera-t-il quand je vivrai ce à quoi j’aspire ? Comment vais-je réussir à maintenir cet état ? Est-ce que j’ose croire que je mérite tout ce bonheur ? Si je perds ce que j’ai quand je suis au sommet de mon épanouissement, ça ne peut être que moins bien ensuite.

Souvent, nous avons été éduqués dans la peur de perdre, dans la peur de manquer, dans la certitude que toute la vie nous n’aurons pas assez pour être vraiment heureux. Ces phrases constituent des croyances. Et elles nous limitent dans la vie que nous souhaitons mener.


Mes mots influencent ma vie

Les mots que nous utilisons influencent notre façon de nous considérer en tant que personne. Ils peuvent diminuer la liberté à laquelle notre Être aspire. Par ailleurs, ils influencent aussi le type d'hormones que nous produisons : hormones de vie ou ...hormones de mort.

Analysons la façon dont nous parlons de nous-mêmes au quotidien. Ils sont le reflet de la façon dont nous nous appréhendons.


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Les phrases toxiques

Ces petites phrases nous assassinent. Elles nous diminuent, nous coupent de nous ou nous limitent.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles elles sont toxiques. Par ailleurs, plus je les dis, plus elles m'intoxiquent :

  1. Elles nous programment à l’échec ou la difficulté (les êtres humains passent leur temps à se confirmer que leurs croyances sont justes, quitte à ce qu’elles soient à contre-courant de leurs aspirations profondes)
  2. Elle diminue l’estime que j’ai pour moi.
  3. Elles me mettent beaucoup de pression sur les épaules.
  4. Elles relaient une vision de la vie qui va me limiter pour mes actions futures.


Retrouvons de la liberté d’être par nos mots


Ces mots limitent ma vie et ce que je crois qu’il est possible d’y faire. Je les ai certainement appris comme cela (famille, école, amis, travail…). Quoi qu'il en soit, ces mots ne sont pas bons pour moi. Ils attaquent mon mental et mon moral ; mon corps réagit en conséquence.

A chaque fois que j'utilise ces mots, je renforce cette conception de la "vie" en moi. Est-ce vraiment ce que je veux pour moi?

Donnons-nous le droit d'exprimer notre vie dans un cadre référentiel qui nous convient vraiment : c'est un moyen facile de se redonner de la liberté d'être.

Nous avons la responsabilité de choisir les mots que nous utilisons quand nous parlons de nous-mêmes - que se soit seul(e) ou à d'autres personnes. Pensons aussi que nous transmettons ces poids inutiles aux enfants qui nous entendent parler comme cela.
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Puissance de la femme

14/8/2014

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La Première Femme est assise devant sa hutte quand la Femme Tortue vient lui rendre visite. Première Femme avait  été occupée toute la matinée. Elle était fatiguée et avait encore une longue liste de choses à faire. La Femme Tortue la regarda perplexe.

« Pourquoi es-tu si fatiguée? » demanda-t-elle.

« J'ai tellement de choses à faire », soupira la Première Femme, « et je suis tellement débordée que je ne peux pas tout faire.»

« Oh », dit la Femme Tortue à bon escient, « tu n'as pas encore trouvé. »

La Femme Tortue s'assit lentement à côté de la Première Femme. « Tu as besoin de laisser aller et de flotter », a-t-elle expliqué. « Flotte avec les courants des océans; un petit battement de nageoire te transportera des milliers de kilomètres.»

« Comment puis-je flotter? » dit la Première Femme, étonnée. « Je suis une créature de la terre! J'ai beaucoup de choses à faire! »

« Le flux est tout autour de nous », dit la Femme Tortue. « Il se niche dans les collines et les arbres. Ton cœur et le plaisir sont tes nageoires. Sens où coule ton plaisir, sens où ton cœur s'ouvre : ta joie te transportera vers ton désir. Tu n'es jamais loin de ton abondance. Et tout se fera, peut-être autrement que ce que tu avais prévu. Mais tout se fera. »

Elle fait une pause et sourit. «Tu as juste à flotter dans le plaisir et la joie.»


Alors, la Première Femme laissa tomber sa liste des tâches en attente et se coucha sur le dos pour remplir son cœur de plaisir.


Inspiré d'une méditation proposée par Miranda Gray
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C'est notre puissance personnelle qui nous effraie

31/1/2014

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L'être humain a davantage peur de réussir, de s'épanouir, d'accomplir ses aspirations, d'être heureux que d'accumuler des scénarios d'échec.


Aussi paradoxal que cela apparaisse, réussir fait plus peur que rater.
Autrement dit, nous craignons plus d'être pleinement déployés que d'être malheureux.




" Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite. C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux?"

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être? Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.

L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.

Au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."


Nelson Mandela, extraits du discours d'investiture, 1994.

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Quand les femmes ont leurs lunes...

28/1/2014

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"Je ne me supporte pas pendant mes règles!"

"J'ai mal partout et je suis crevée, lors de mes menstruations"

"Quel emmerdement, ce sang!"

"Il vaut mieux éviter les femmes quand elles ont leurs lunes..."



En Europe, généralement, les menstruations des femmes sont teintées d'agacement, de honte et elles sont vécues comme un dérangement.

Les femmes se cachent, de leur mieux, du ressenti émotionnel et physique propre a cette période. Les hommes les raillent ou au mieux ne comprennent pas ce qu'elles traversent.


Les femmes "ont leurs lunes"

Le mot "règles" a du être inventé par un homme parce que cette période spéciale est tout sauf perpendiculaire, linéaire ou structurée! Je nous propose d'utiliser le terme de "Lunes" plus en adéquation avec la réalité.

Les femmes ont leurs lunes 13 fois par an, comme il y a 13 pleines lunes par an. La lune contrôle les "eaux" de notre planète (les marées, les océans) ; l'eau est le symbole universel des émotions.


Que porte la femme?

Dans les traditions, la femme est la nourricière et celle qui donne la Vie. Quand elle va bien, son compagnon et ses enfants vont généralement bien.

Elle soigne, elle nourrit, elle est au service des autres, elle cajole, console, prend soin. Elle DONNE en recevant les autres.


Que se passe-t-il durant la période des lunes pour la femme?

Durant ses lunes, la femme paie cash les excès, les manques du cycle qui se termine :

  1. Je ne me suis pas écoutée (je fais tout trop vite par rapport à mon rythme personnel, j'ai fait le contraire de ce que je voulais profondément, je n'ai pas pris le temps de me demander ce que je souhaite vraiment...)
  2. J'ai accumulé des situations intenses, sur le plan émotionnel ou nerveux

Plus elle s'est manquée de respect, plus ses lunes seront intenses.

A quoi servent les lunes?

Les traditions posent que les lunes ont d'autres vertus que leur dimension simplement physiologique.

La femme aurait reçu l'extraordinaire cadeau de pouvoir se régénérer émotionnellement, psychologiquement, physiquement pendant cette période, pour le cycle qui suit. Il s'agit d'un bouton "reset" qui remet tout à sa place.

C'est une chance! C'est ce qui fait d'elle quelqu'un de mouvant, de bien vivant, qui a intégré le changement dans son corps de façon régulière.

Elle traverse 1 à 5 jours de fatigue intense. Si elle lutte contre cette réalité, se force à faire des choses, si elle maugrée ses lunes à la place de les remercier, etc... En gros, si elle s'oppose à ce qui est parfaitement naturel et universel, elle souffrira de sautes d'humeur, et d'émotions fortes (colère, frustration, irritabilité, tristesse profonde...).

Que faire pour bien vivre ses lunes?

Dans les traditions indigènes, les femmes qui ont leurs lunes s'écartent du monde pour se reposer. Elles sont parfois entourées d'autres femmes mais n'ont aucune tâche à accomplir : elles vivent selon les besoins de leur corps pendant 5 jours.

Nous n'avons pas de "Moon hut" ici et le modèle est non-transposable.

Voici ce qui est possible dans notre modèle de société :
  • La femme annonce à son entourage (famille, travail) qu'elle a ses lunes, et se retire totalement pendant 1 jour des activités habituelles pour se reposer.
  • Les enfants sont pris en charge par le papa ou les grands-parents un jour par mois. Elle ne prend personne en charge. Idéalement, ses repas sont pourvus par son compagnon (et portés au lit?).
  • Et surtout, ce jour-là, elle ne s'occupe de personne. Sauf d'elle-même. Elle est choyée. Elle est une femme sacrée.

Pourquoi est-il nécessaire de "se retirer du monde" pendant ses lunes?
Ceux qui vivent avec elle ont besoin qu'elle se régénère, qu'elle ait ce temps de transformation profonde pour être à nouveau disponible dans la joie, sans risquer de voir sa flamme s'amenuiser (rancoeurs, frustrations, amertume , perte de joie, perte d'énergie...).

Fondamentalement, chaque femme qui lit ces lignes sait au fond d'elle que cela correspond à ses besoins réels. Elle aspire à ce que ce soit possible.

La bonne nouvelle : ...De qui cela dépend-il surtout?

Vivez cette femme sacrée en vous! Les hommes réagissent avec respect devant une femme qui pose calmement ses besoins.

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Faire confiance

15/1/2014

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« Je ne me confie pas facilement »


« Ma confiance dans les hommes (ou les femmes) a été abimée et je n’arrive pas à leur faire confiance »

 « Je n’arrive pas à me laisser aller »



Le manque de confiance me retient de vivre ce à quoi j’aspire profondément. Je sais que je devrais faire confiance. Et pourtant, je n’arrive pas à être en confiance. Probablement parce que j’ai été blessé par le passé (relation amoureuse, amitié ou parentale qui m’ont déçu) : j’ai appris à devenir méfiant(e).


Le pari de la confiance
Je donne de moi – en espérant que l’autre fera de même. Or si je doute que l’autre pourra faire de même, je me protège et ne donne pas de moi.

Le mot « confiance » provient du latin fidere (« se fier à », « croire ») : il s’agit donc d’un acte de foi. La confiance est un pari sur l’avenir. Je ne peux pas savoir comment les choses vont évoluer mais je choisis de croire. C’est presque une douce folie, emplie de risque, si l’on s’en tient à la définition.

Et c’est peut-être la raison pour laquelle on se retient : d’aimer, de se laisser aller, de se livrer, de s’abandonner, de croire…

« Et si les choses se passaient mal… », murmure cette petite voix insidieuse en nous.


La confiance se construit

Penser que la confiance nous est donnée est une illusion. Il est sage et prudent de ne pas faire aveuglément confiance dans toute situation ou à n’importe qui.

La confiance est un don de soi intime et elle soit donc se mériter. L’autre doit me démontrer qu’il en est digne.


La confiance portée par l’action et l’observation

Ne dit-on pas « faire confiance » ? C’est un acte délibéré, construit, réfléchi que de faire confiance. Je choisis de donner ce que j’ai de précieux. Et je dois choisir à qui et surtout comment.

Etant donné que la confiance se construit à l’image d’une cathédrale, et qu’elle dépend de moi (puisque je choisis de poser un acte de faire confiance), je dois veiller à ce qu’elle s’installe pas à pas.

Ainsi, je fais un premier petit pas sur le chemin de la confiance. J’attends et j’observe. Si l’autre fait un premier petit pas vers moi, je peux choisir de poser le deuxième pas de confiance vers lui / elle. Et si elle fait un autre pas, à son rythme vers moi, je peux alors lui emboîter le pas dans la confiance réciproque.

La confiance ne se construit jamais seul. C’est une danse qui s’élabore à deux. Au fur et à mesure. La particularité de cette danse, c’est qu’elle se construit en deux temps : agir puis observer, agir puis observer, agir puis observer... et non pas « observer » sans agir !

Si mon partenaire ne fait pas de pas vers moi, c’est qu’il ne mérite pas ma confiance ; je dois donc m’arrêter là, ne plus prendre de risque. Au moins, je saurai exactement jusqu’où j’ai pu aller avec lui / elle. En définitive, j’aurais pris le risque du bonheur, sans être blessé(e).


Principe de confiance

La folie est de se livrer à l’autre sans avoir vérifié au préalable qu’il (ou elle) est digne de cette confiance et qu’il se livre autant que moi.

Dans un monde où l’immédiateté des relations est devenu la règle, on observe de plus en plus de souffrance parce qu’on oublie de pratiquer, l’un après l’autre, ces deux temps distincts dans la danse de la confiance.


Arrêtez d’observer : dansez maintenant !


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Je suis fatigué(e)

31/12/2013

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« Je suis vidé »

« Je me sens fatigué »


« Je suis épuisée »

« Je suis lasse »


Ce sont des phrases que nous prononçons par habitude.
Sans nous rendre compte de l’impact qu’elles ont sur nous.


Le risque de généraliser abusivement


Toutes les parties de mon être ne sont pas « fatiguées ». C’est rare que ce soit le cas. Pourtant, lorsque je me déclare « fatigué », toutes les parties de moi le deviennent…surtout si je me définis par en cela disant « JE SUIS … » (plutôt que « je me sens » qui est beaucoup plus momentané).

J’englobe tout mon être dans un petit mot et cela a beaucoup d’impact sur la façon dont je me perçois, sur les actions que je vais poser – et la façon dont je vais les mener.

Globalement, si je dis « je suis fatigué », je me limite, je m’ampute d’une partie de mes ressources qui elles, sont toujours activables.


Qu’est-ce qui est fatigué en moi en ce moment ?

Il est intéressant de se poser cette simple question : « Qu’est-ce qui est fatigué en moi, pour l’instant ? » et d’identifier, parmi les réponses possibles, ce qui est réellement touché en moi :

  • Je suis fatigué mentalement, intellectuellement : j’ai la tête remplie, j’ai appris beaucoup de choses intellectuelles (comme après certaines journées de formation) ou j’ai beaucoup réfléchi. C’est ma tête qui est fatiguée.

  • Je suis fatigué nerveusement ou émotionnellement : j’ai accumulé des émotions, des tensions ou du stress. C’est la dimension du cœur qui est fatiguée.

  • Je suis fatigué physiquement : j’ai trop peu dormi, mal alimenté mon corps ou dépensé beaucoup d’énergie physique. C’est mon corps qui est fatigué.


Récupérer de l’énergie


Afin de récupérer de l’énergie, évitons d’abord d’en perdre ! Pourquoi ne pas parler de ma fatigue en l’attribuant à la partie de moi qui est fatiguée?

Par exemple : « Mon corps est fatigué » ou « Je suis fatiguée nerveusement »

Par ailleurs, cet exercice me permet de rester clair avec moi-même et de piloter mon quotidien en conscience. D’abord parce que je peux veiller sur la partie qui est fatiguée en moi (reposer ma tête si elle est saturée, par exemple) et ensuite parce que cela me permet de me protéger à l’avenir en limitant, autant que possible, les causes de cette fatigue.


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Le jour où je me suis aimé pour de vrai

26/12/2013

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai,  j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal lorsque je vais à l'encontre de mes convictions.
Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment...
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai commencé à me libérer de tout ce qui n'était pas salutaire, personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait cela de l'égoïsme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... l'Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd'hui, je sais que cela s'appelle... la Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de chercher à avoir toujours raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui, j'ai découvert ... l'Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir.
Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s'appelle... la Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c'est... le Savoir vivre.

Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter car du chaos naissent les étoiles.



Charlie Chaplin.



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La migraine ou quand je suis divisé(e)

15/9/2013

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Notre corps nous envoie des informations nous concernant. Et cette voie de communication de soi avec soi-même est merveilleuse ! Si je n’écoute pas ces « signaux faibles » (les informations chuchotées), il y a de fortes probabilités pour que mon corps continue à m’informer en criant plus fort.

En quoi est-ce utile ?

Ecouter ces signaux nous permet de nous ajuster dans notre vie en prenant des décisions justes pour nous.

Si mon corps fonctionne différemment de ce qu’il a l’habitude de faire, je peux peut-être y percevoir un message en lien avec ce que je suis en train de vivre. Chacun a ses « canaux de distribution » privilégiés : les intestins, l’estomac, la tête, le dos, les jambes, etc.

 
La migraine

Jacques Salomé avait coutume de décrire la migraine comme une « mi-graine » : une graine coupée en deux. Avec l’expérience, j’ai trouvé utile de comprendre les migraines comme une information que deux parties en moi sont divisées sur un sujet particulier. Les migraines peuvent refléter nos ambivalences :

  • « J’ai envie de ceci et, en même temps, une autre partie de moi n’en a pas envie »
  • « Je veux faire ça et, en même temps, j’ai des arguments pour ne pas le faire »
  • « Je dois entreprendre ce projet et en même temps je n’en ai pas envie »
  • Deux choses importantes chez moi sont en conflit (ma valeur d’engagement et mon besoin de prendre soin de moi, par exemple)

Parfois, nous nous engageons sur un chemin et, en marchant dessus, nous nous rendons compte que ce chemin ne nous convient pas. Pas parce qu’il n’est pas parfait. Mais plutôt parce qu’il vient en confrontation avec quelque chose d’essentiel pour nous.

Si nous n’en prenons pas conscience, notre corps nous rappelle à nous-même. Les migraines à répétition peuvent aussi provenir de ce que nous continuons sur un chemin qui, au fond, ne nous convient pas.


Comment je peux comprendre mes migraines ?


Mes migraines parlent de mes ambivalences d’être humain : une partie de moi est « pour », une autre partie de moi est « contre » - aucune d’entre elle n’est meilleure. Ces deux parties de moi se valent absolument. Elles me constituent.

La première partie du chemin consistera peut-être à me questionner concrètement sur : « Qu’est-ce qui ne me convient pas dans ce que je vis ? » ou « Quelles sont les deux parties de moi en conflit actuellement ? ».

Exemples :
  • « J’ai envie d’agir de façon autonome mais si je le fais, je risque de perdre l’attention de mon compagnon »
  • « J’aime mon travail et je ne peux pas continuer à travailler dans ces conditions »
  • « Je suis fatigué et je dois me lever tôt demain pour faire passer un message auquel je n’adhère pas lors d’une réunion »
  • « Je veux travailler et j’aimerais passer plus de temps avec mes enfants »

La deuxième étape du chemin pour se débarrasser de ses migraines consiste à prendre une décision par rapport à ce conflit interne. Je dois donc agir. Cette action peut revêtir différentes formes : parler en sincérité et dire ce que j’ai sur le cœur (à mon compagnon, aux personnes de ma réunion, à mes enfants, à mon patron…), me pardonner, changer d’horaires de travail (momentanément ou durablement), … ajuster cette partie de ma vie pour qu’elle me convienne déjà un peu plus.

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La voie juste

18/5/2013

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«Du côté ou il y a le plus de joie, c'est là qu'il y a le plus de vérité...»

Paul Claudel

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Comment savoir si une décision est bonne pour moi ?

19/12/2012

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Devant un choix à faire, il y a plusieurs options qui s’offrent à nous. Comment décider au mieux ?

Il y a deux façons de savoir si mon choix est bon ou pas :
  • Aujourd’hui : quand je me projette dans cette décision – et a fortiori quand je l’ai prise – je me sens soulagée et apaisée.
  • Sur mon lit de mort : quand je connais tous les impacts que cette décision a eue sur ma vie en général.

Je me concentre sur aujourd’hui
Focalisons-nous là où nous avons une prise directe : le reste, c’est souvent du gaspillage de temps et d’énergie. Surtout, concentrer ma réflexion sur les conséquences de ma décision, c’est me créer des angoisses ! Comme il n’existe aucune façon d’avoir une réponse sûre à mes questions sur le futur, je suis en train d’arroser les graines de l’angoisse…et, comme des ronces, elles peuvent pousser à une vitesse folle, recouvrir ma vie et l’asphyxier.

Mes capteurs
J’ai trois sources d’information pour savoir aujourd’hui si ma décision est bonne pour moi :

  • Ma tête : mes pensées - ce que je me dis.
        Exemple : « Il n’y a pas de possibilité de progression dans mon entreprise, avant au moins 1 an »

  • Mon cœur : mon ressenti – ce que je sens sur le plan émotionnel
        Exemple : « Je me sens frustré. Je commence à me démotiver et à perdre confiance en moi »

  • Mon ventre : mon désir – ce dont j’ai envie, ce à quoi j’aspire
        Exemple : « J’ai envie de partir de cette boîte; J'ai envie de m'épanouir professionnellement »
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Influence de mes capteurs
Parmi les 3 capteurs, il y a une sorte de hiérarchie décisionnelle : le ventre (ce que je veux profondément) et le cœur (mes émotions) ont plus de poids dans la décision que le mental (ce que je me dis).

Ainsi, si je prends une décision avec ma tête et que mon cœur ou mon ventre ne sont pas en concordance avec ma tête, je ne me sentirai pas vraiment bien avec moi-même (pas en paix).

Nous sommes d’abord des êtres émotionnels : le cœur et le ventre décident pour nous – contre toute logique rationnelle.



Je suis aligné dans mon axe
En conclusion, quand mes 3 capteurs sont d’accord entre eux, on dit que « je suis aligné ». Mes trois capteurs sont dans le même axe (il n’y en a pas un qui part à droite, l’autre à gauche et le troisième qui leur tourne le dos).

Ceux qui prennent des décisions en conscience, et qui sont satisfaits de leurs choix de vie (et donc heureux), sont ceux qui sont « alignés sur leur axe ».  Être heureux commence peut-être par prendre des décisions qui sont concordantes à la fois avec ce que je pense, ce que je ressens et ce que je désire profondément. Et bien entendu, cela suppose aussi de payer le prix du bonheur : se donner les moyens de mettre cette décision en œuvre.

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